Les recettes de François-Olivier
Publié le 07 septembre 2016 par Christophefaurie
Quel est le « secret de fabrication » de
François-Olivier Dommergues ? Voici quelques mots-clés, qui revenaient
dans les propos d’un homme qui se dit «
entrepreneur et financier ».
- Multiculturel. Il a constaté que la diversité était
créatrice, et, au contraire, la pensée unique monoculturelle (une des ses
premières expériences), stérile. Partout où il passe, il cherche à favoriser le
mélange. C’est aussi un spécialiste de la « transformation
culturelle ».
- Finance. Son arme, pour faire passer le changement, c’est la
finance. La « logique de création de valeur ». Il évalue
minutieusement bénéfices et coûts, il crée des indicateurs clés. Argument
imparable par les temps qui courent. Surtout, finance et savoir-faire en « transformation culturelle », c’est
la combinaison gagnante pour réussir une fusion. Une de ses spécialités.
- Talent. François-Olivier fait émerger les talents. Peut-être
est-ce une résultante des points précédents ? Le talent rapporte beaucoup,
pour pas cher, et il empêche une culture d’entreprise de se figer dans une
pensée unique. (Peut-être aussi, mal employé, le talent peut-il se retourner
contre l’entreprise ?)
- Réaliser le potentiel. Le « fil rouge » de sa
carrière a été de faire surgir l’organisation du néant. « Il n’y avait pas de prééxistant, il fallait tout mettre en œuvre, tout
imaginer, justifier ce à quoi je servais. L’entreprise n’était pas
préparée, habituée ni à ma fonction, ni à moi. » Par exemple, dans une
grande association, « j’ai professionnalisé
et structuré tout l’ensemble, équipe, process, compliance, déménagement… des
choses dont personne ne s’était soucié. »
- « Prendre les
problèmes à l’envers. » « On
me disait « le groupe nous embête, nous fixe des contraintes (…) Parce qu’on ne pouvait rien y faire, je me
suis demandé comment en tirer parti. » Partout où il passe, il fait des
obstacles un propulseur du changement.
- Numéro 2. S’il est innovateur, il n’est à son meilleur qu’en
équipe. François-Olivier n’est jamais leader solitaire. « He leads from
behind » comme disait B.Obama à un moment ? Ce qui est sûr est qu’il
« met de l’huile dans les rouages ».
Et ce, en partie parce que c’est un homme de « réseau » de « relationnel ».
Il en fait profiter les causes qu’il sert. Elles sont : « l’intérêt financier du groupe »
(qui exige, par exemple, des synergies) et « l’intérêt pour les gens » (les aider s’épanouir dans le groupe
en y trouvant des opportunités de développement).