Photos du jour: le 19 juin 2008

Mon potager

Chasse à la limace

Ce matin malgré la migraine, la bronchite et la fièvre, je me suis levée de bonheur réveillée par un exceptionnel soleil. Durant la promenade de ma chienne, j’ai constaté que les pâturages regorgeaient de limaces. Inquiète pour mon potager, en rentrant j’y ai fait un crochet, pour constater que certains de mes choux en contenaient rien de moins que trois chacun. Horreur et damnation! Je suis montée chez moi laisser Jocaste avec son biscuit et ses joujoux, j’ai bu mon thé, changé de vêtements, et malgré mes chauds-froids, épouvantée à l’idée d’abandonner mes légumes dans les bouches de ces dégoûtantes voraces, suis descendue dans le jardin avec l’idée d’organiser un massacre limacier! Hélas, entre temps une bonne partie des mollusques avaient disparus, fuyant le soleil tels des vampires. Je les ai cherchés sans parvenir à tous les retrouver, bien que j’aie soulevé planchettes et cailloux. Les vicieux qui se cachaient sous mes salades, dans mes choux ou sous mes pots de menthe, je les ai coupés en deux sans aucun état d’âme, car l’idée que les limaces mangent de tout, y compris les déjections des chiens, m’horripile davantage que la vision de leur tripes vertes et visqueuses s’étalant sur la terre. En vous promenant sur une route de campagne, ne vous est-il jamais arrivé de croiser un répugnant caca de canidé couvert de limaces? Moi j’en vois tous les jours, ce qui me provoque un dégoût profond quand j’imagine ces mêmes gluantes bestioles sur ma roquette ou mes côtes de bette. Honnêtement lorsqu’on cultive soi-même un lopin de terre, on comprend mieux qu’agriculteurs et jardiniers professionnels soient tentés d’aissainir, à grand renfort de produits chimiques, leur future récolte, donc leur travail et leur gagne-pain, des divers affamés qui les agressent.
Ceci dit, si vous cliquez sur le mot LIMACE , vous aurez une idée plus précise de l’important rôle que jouent ces gloutons mollusques terrestres. Il parait qu’ils sont fort utiles à l’équilibre biologique de notre chère planète! Je n’en doute pas une seconde, ce qui ne m’empêche pas de les trucider sans culpabilité aucune, assurée que dans mon Jura, ils ne sont nullement en voie de disparition.

Limace photographiée dans un pâturage. Elle a grimpé, le long des tiges, jusqu’au haut des fleurs qui se trouvent à plus d’un mètre du sol.

Limace photgraphiée dans l’un de mes choux. Quand on voit, juste à côté, les feuilles trouées, dentelées, on se fait une meilleure idée des dégats que peuvent provoquer une colonie de limaces!