Flora Poste devient orpheline et pauvre. Qu'importe, cette jeune femme pétillante décide de vivre aux crochetrs de ses cousins éloignés ! C'est ainsi qu'elle choisit d'être accueillie par les Starkadder une drôle de famille qui vit dans une femre nommée Froid Accueil. Celle qui dirige ce lieu atypique est Cousine Judith, déprimée en portant la culpabilité d'une faute secrète, aux côtés de son mari Amos, héraut de la damnation divine, avec leurs trois enfants, Seth le séducteur de la région, Ruben et Elfine, nymphe des bois. Dans l'ombre de sa chambre la tante Ada semble régir d'une main de maître tout ce petit monde ... Flora décide alors de se lancer un défi et d'améliorer la vie de ces drôles de cousins.
Ce texte qui date de 1932 est léger et drôle. Portrait féministe avant l'heure, il met en scène une Flora atypique qui reste toujours de bonne humeur, volontaire face aux personnalités de ses cousins. Derrière les trouvailles de la jeune femme, se cache également une critique de la société anglaise du début XXème, percluse dans ses moeurs désuets et ses stéréotypes surannés.
Ce que j'ai moins aimé : cela reste léger, la comparaison avec Jane Austen est quelque peu exagérée !
Bilan : Le lecteur se prend peu à peu d'affection pour la région et ses habitants et finit par passer un bon moment à leurs côtés !
La ferme de cousine Judith, Stella Gibbons, traduit de l'anglais par Iris Catella et Marie-Thérèse Baudron, Belfond vintage, juin 2016, 352 p., 15 euros