Bruno
Premier week-end de célibat forcé oblige, il fallait
bien se remonter le moral après ce dimanche gris et triste, que même le
rassemblement des Républicains à la Baule ou le retour de notre vieillard /
Michel Drucker national n'ont pas réussi à rendre joyeux (non, j'déconne).
Donc, retour aux fondamentaux (et non pas aux
fondamentalistes que j'em …) avec une belle viande, des patates et un vin rouge
de noble origine (à défaut de Ferrari qui n'est pas dans mon budget).
Donc, très belle pièce de merlan, cuite à perfection
(c'est normal, c'est moi qui officiait à l'office), accompagnée de pommes de
terre grenailles et d'un vin qui nous a offert un concerto digne d'un grand
compositeur russe, Tchaïkovsky ou Rachmaninov par exemple !
Nuits-Saint-Georges,
premier cru les Pruliers, 2008, domaine Chicotot (carafé 4 heures): le
concert débute (le nez) par un partition profonde et sombre, un peu baroque, sur
des airs nuitons intenses, un sentiment rocailleux (à prononcer à la béarnaise
en rrrrroulant les « r ») pour des senteurs telluriques. Le second mouvement, en
bouche, est plus léger, très extraverti, à la fois andante et prestissimo, mêlant
des notes de fruits noirs (cassis) et rouges (framboise), sur un substrat
offrant un grain tannique fin et élégant. Le dernier mouvement, une sorte de vivace, laisse percevoir l'acidité liée
au millésime, mais déjà largement gommée par des cuivres qui apportent de la
rondeur et de la douceur en finale. Excellent
Pour
boucler la boucle, il ne me reste plus qu'à attendre Natacha et ses copines !
Bruno
Bruno