Cette année, j’ai eu la chance de gagner un dossard pour le marathon de Paris grâce à un concours organisé par La fille aux baskets roses, merci Marie !!! En route pour 42,195km.
Je n’ai jamais eu le temps de le poster sur le blog, mais en avril 2015, je terminai mon premier marathon, déjà sur le parcours de Paris (la trace Strava ici : Marathon de Paris 2015). Déjà sans vraiment d’entraînement spécifique.
Cette année 2016, mon début de saison a été assez mouvementé pour cause d’heureux événements perso et l’entraînement présent mais pas du tout structuré. Je m’alignai donc sur la course en confiance, mais sans objectif très précis, juste terminer en bonne condition et profiter.
Dans ce genre d’effort, j’ai trouvé une nouvelle technique qui me permet de ne pas me griller et d’en profiter un max, tout en réalisant des performances plutôt correctes : je cours au cardio.
Mais qu’est ce que ça veut dire ? Et bien c’est simple, je me donne une un seuil de fréquence cardiaque a respecter avec une amplitude de 5 à 10 bpm. Ensuite quelques paliers basés sur le temps ou la distance.
Pour le marathon ça donne :
– 160 bpm pour les 10 premiers kilomètres
– 165 bpm du 10 au 20ème
– 170 entre le 20 et le 30
– 175 pour les 10 suivants
– no limit pour le finish sur les 2 derniers km
Comme l’année dernière, j’ai été impressionné par l’organisation de la zone de départ. Malgré les événements récents, tout s’est parfaitement déroulé. Chose rare, il y a même des toilettes (fermées pour les femmes et les grosses commissions et des urinoirs) dans les sas. L’espace d’attente est large et il n’y a pas de bousculade. Je suis arrivé à peine 20 minutes avant mon départ et j’ai pu profiter du grand soleil de ce dimanche matin.
Ce grand soleil brillera presque toute la journée. Conditions très agréable, voire un peu trop chaudes pour un mois d’avril.
Au top départ, je passe la ligne avec entrain. Maya et Amadou ont eu le temps de m’apercevoir et de prendre quelques photos.
Ensuite, tout se déroule comme sur des roulettes. Je suis parti ultra light, 4 gels dans les poches et c’est tout ! Pour changer un peu, je décide de prendre un gel tous les 10km, mais en commençant au 5ème (soit 5 / 15 / 25 et 35ème). Cela me permet de refaire le plein d’énergie, le tout complété par les ravito. Avec la météo assez chaude, j’ai bu beaucoup d’eau et mangé pas mal de bananes sur le parcours.
Les kilomètres défilent et je garde le rythme.
Le mur du 30ème est franchi sans embûches. Mon plan de fréquence cardiaque marche à plein régime, je monte doucement mais sans excès, cela me permet d’arriver plutôt frais sur les 12 dernier kilomètres. Chose assez étonnante, mais vu que je me focalise sur la fréquence cardiaque, je n’ai pas du tout regardé le chrono. Je sais que je suis bien donc aux environs des 4h, mais sans plus.
Sur cette dernière portion de parcours, il faut quand même aller piocher dans les réserves, mais sans tout donner, car les 2 derniers kilomètres du parcours sont piégeux et peuvent être un calvaire ! Ce n’est vraiment qu’à l’arrivée à la porte Dauphine, que je me laisserais emporter par l’euphorie de l’arrivée et la foule massée sur les côtés du parcours. Cette dernière ligne droite est géniale et rend compte de la taille de l’événement !
Et voilà, je passe la ligne, heureux du déroulement sans accroc de ce second marathon 🙂
Le chrono : 03:56:21 (soit 1:25 de moins qu’en 2015 – temps 2015 : 03:57:46). Une progression minime, mais ce n’était vraiment pas l’objectif.
Pour cette nouvelle participation, je comprends un peu mieux la légende qui entoure les grands marathons. Une organisation efficace, un salon du Running qui regroupe toutes les marques, un parcours exigeant et une foule heureuse qui encourage les coureurs. Quand en plus la météo est top, que demander de plus !!!
Un rappel du parcours de ce marathon qui traverse la capitale :
La trace Strava : Marathon de Paris 2016