[CLASSEMENT] - 7 - Jane the Virgin (Saison 2)

Publié le 03 septembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

L’an dernier, quand Jane the Virgin a débuté, je ne pensais pas vraiment que cela pourrait être une bonne série. J’avais peur que cela soit ridicule, surtout que le point de départ n’est clairement pas ce qui met le plus en confiance au premier abord. Pourtant, Jane the Virgin est une bonne série et la saison a su démontrer à quel point elle pouvait être d’une stabilité étonnante. Et puis de fil en aiguille, la série reste intacte, fun et émouvante à la fois. Ce petit bonbon qu’elle était au départ continue de faire sa petite magie. L’une des plus belles choses que cette série ait su faire c’est construire un triangle amoureux duquel on ne se lasse jamais. Ce n’était pas ce qu’il y avait de plus facile et pourtant c’est assez magique d’une certaine façon. En effet, la série s’amuse avec nous et nous délivre ainsi tout un tas de bonnes surprises. Avec cette volonté de changer un peu le monde le paysage actuel des séries. Jane the Virgin est surtout une parodie de telenovela couplé à un drame sensible et drôle. Jane hésite toujours entre Michael et Rafael mais rapidement la saison va décider de faire un choix, presque drastique, celui de remettre Michael et Jane ensemble. Entre la naissance de Mateo et la fin de la saison 2 il se passe donc toujours autant de choses, aussi surprenantes soient-elles. Notamment car Jane the Virgin confirme.

La série continue de changer un peu la dynamique tout en creusant un peu plus les personnages. Le récit de la série est déjà très riche de base et c’est aussi ce qui fait l’intérêt de Jane the Virgin. Cela oscille entre bébés, mariages, ruptures et nouvelles relations, liaisons, soeur jumelle complètement tarée, thriller avec une histoire de chirurgie esthétique, gérance d’un hôtel, etc. Il y a tellement d’ingrédients qui fait habituellement le succès d’une telenovela que Jane the Virgin ne nous donne jamais le temps de nous ennuyer. Par chance, la série sait s’organiser pour que toutes les intrigues ressemblent à quelque chose et que cela ne soit pas non plus complètement farfelu. Les révélations vont s’enchaîner, que cela soit sur Petra, Sin Rostro ou encore tout un tas d’autres choses. La série reste colorée là aussi dans sa façon de dépeindre un monde avec une certaine forme de légèreté acide. Cela a beau être une série dramatico-comique, elle sait aussi marier les ingrédients pour faire passer des messages sur la société américaine (notamment avec l’immigration comme Ugly Betty avait déjà su le faire auparavant). Jane the Virgin continue de nous transporter autour de la virginité de son héroïne qui reste l’élément central. Va t-elle donner sa petite fleur à Michael ou à Rafael, telle est la question…