à 6 : 58 ce matin, sur notre pelouse bien roussie par la grande chaleur de la fin d'été, un cri étrange : la voix du chevreuil.
C'est la première fois que nous voyons le mâle (on dit le brocard), seul, qui affirme ainsi son emprise sur cette partie de clairière. Cela ressemble à un aboiement, sec, profond, moins rauque que le brâme des cerfs vus dans les documentaires animaliers de la télévision. On doit effectivement dire que le chevreuil aboie.
Complètement sidérée, je n'ai pas eu le temps de saisir cette image ... j'avais trop peur que le moindre craquement - ouverture de la fenêtre, déclic de la caméra - ne le fasse fuir.
Mais c'est un signe de la fin de la saison.
Encore quelques trucs à finir et nous remontons à Paris ... Les petits nous manquent.