PHOTO SUR FB d'Emmanuelle Battaglia
Impalpable le plaisir des images sauf quand elles sont de cette eau qui nous bascule... En écoutant le violoncelle dans l'émission -de Vincent Josse, à 16H sur France-Inter- la récréation, je suis éclaircie de bien d'autres bleus. Merci, Emmanuelle. Et toujours dans l'émission maintenant chante la Reine de la nuit puis le Papageno de la Flûte enchantée. Cela miroite aussi le son au dedans..Cette émission est un vrai plaisir j'en ai écouté deux celle consacrée à la maîtrise de Radio France avec la directrice de ce chœur Sofi Jeannin et celle consacrée au violoncelle avec Sonia Wieder-Atherton, lundi et mercredi c'est vivant et exigeant pour tous les sons, et pas uniquement faite pour les mélomanes. Car quelquefois comme les amateurs de vin quand ils deviennent professionnels , ils sont tellement puristes que plus personne ne les comprend.
Olivier Py: Les Parisiens j'avais comme retrouvé intact le goût de la lecture comme l'avait mon père avec gourmandise même pour des livres que je n'aurais pas choisis, dont deux romans historiques incroyablement bien écrits en détail et en suspense du devenir des personnages vivants. Il adorait cela les romans historiques. C'est comme si je lui permettais de lire sur mon épaule.
Mais revenons à Olivier Py je connais bien-sûr ses pièces et voilà le problème, il écrit ses romans comme son théâtre et son lyrisme, sa poésie des mots, sans incarnation, sans autre son que notre voix intérieure, ça freine ! Mais je n'ai pas été encore très loin dans ce roman et dans ces quelques pages je vous dédicace cette excellente description des Parisiens du monde culturel.
Donc j'ai lu et là jusqu'au bout à part la Main de Tristan d'Olivier Steiner, qui parle, lui de Patrice Chéreau et surtout d'amour, est écrit dans un pas de deux avec le lecteur glissé, pour l'histoire les sentiments. C'est tellement juste le fracas des classes et pourtant quand il s'agit d'une personne cultivée ouverte habituée à fréquenter des gens de toutes origines générations.... ce devrait en être comme adouci.(voir autre art. ci-dessous)
Mais nous ne sommes qu'au 21 ème siècle.
La rue du bout du Monde de Hélène Clerc-Murgier édité chez Actes Sud, Au nom de la Rose chez les 3 mousquetaires à travers Paris et plus spécialement le château de Vincennes c'est passionnant comment on s'attache à ces personnages, on pleure on déteste, comme au cinéma....
Le choix de mon père de Nicolas Rabel est plus "facile"... on a l'impression que pour l'adaptation cinématographique le scénario est déjà bouclé mais c'est une belle histoire, l'évolution est un peu prévisible, mais les personnages dont Francine... sont tellement présents qu'on pourrait aussi en faire une BD à la Tardi.
Et puis je l'aime car j'imagine mon père dans le personnage du petit gamin, et en lecteur, en train de le dévorer dans la réserve du magasin ou dans son atelier de réparations pour ne pas que ma mère lui reproche de ne faire que lire... alors qu'il en a tant fait pour elle : ménage bricolage construction plomberie électricité rénovation et déco comme on dit maintenant... faut dire qu'il fallait la suivre... et puis qu'elle a renoncé à tout plaisir... dont la luxure de la lecture... S'introduire dans des autres ce n'est pas très correct...