Hier, raillant les menaces ridicules du premier secrétaire du parti dit socialiste, je commençais mon billet par le constat largement partagé de l’état de mort clinique de ce parti. Je ne croyais pas si bien écrire. Il se trouve que les chères têtes pensantes (rires) de ce parti adhèrent elles-aussi au diagnostic. Mais cela d’autant plus qu’ils sont directement responsables de ce meurtre, avec préméditation de toute évidence, si l’on en croit les propos de l’ignoble Le Guen, cité dans cet article :
Le PS, déjà mort ? Avec des fauxcialistes comme lui, des Valls, des Boutih, les Caresche, Carvounas, Le Foll, Le Roux, Collomb, Macroniens et consorts, en effet. Ils ont vraiment tout fait pour que leur parti se fracture, avec leurs orientations délibérément libérales à contre-courant des valeurs de gauche. Mais quid des autres ? Voudront-ils conserver cette coquille vide dans laquelle tant de larves, d’asticots et d’insectes tueurs se livrent une bataille fratricide sous nos yeux ébahis, à quelques mois seulement à présent de l’échéance présidentielle, dont on nous dit – Ô Misère… – qu’Hollande s’y présenterait, en pure perte de toute la gauche ? Et quelle forme prendrait cette soi-disant nouvelle offre politique que trament les fauxcialistes ? Oseraient-ils réaliser cette vieille idée qu’ils caressent depuis fort longtemps de s’allier avec le centre droit en une seule et même structure politique nouvelle, baptisée en grandes pompes « républicaine » et « démocrate », ces mots vidés de toute substance réelle que leur action et la réalité démentent ? Un grand retour giscardien vers le passé, genre UDF, qui se présenterait cependant comme moderne ? Alliance avec Bayrou et d’autres représentants de la « droite sociale » ? Beaucoup de questions, peu de réponses… Vivement que le paysage politique s’éclaircisse. A droite comme à gauche, il fait si sombre en ce moment qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits.
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