Les entreprises souhaitant construire des véhicules sans chauffeur se bousculent sur les routes californiennes, les partenariats et investissements se multiplient, les législateurs font preuve d’audace.
Et de quinze ! Après Google, Tesla Motors, Ford, Honda et bien d’autres, c’est au tour de Baidu, géant de l’internet chinois, d’être autorisé à tester ses prototypes de véhicules autonomes sur les routes californiennes. Dans la foulée, Baidu a également annoncé la mise en place d’un partenariat avec le constructeur de processeurs et cartes graphiques Nvidia, installé à Santa Clara, dans la Silicon Valley, afin de construire une plateforme pour véhicules autonomes. Les deux entreprises souhaitent mettre en commun leurs ressources en matière d’intelligence artificielle et de deep learning pour arriver à leurs fins.
Le mois dernier, Baidu avait investi dans une start-up développant une technologie LIDAR, dispositif laser permettant aux véhicules autonomes de scanner leur environnement. La start-up, basée à Morgan Hill, en Californie, et logiquement baptisée Velodyne LIDAR, est également financée par Ford, qui a de son côté récemment annoncé le doublement de ses effectifs alloués à son laboratoire de recherche sur les systèmes autonomes dans la Silicon Valley.
A Mountain View, d’anciens étudiants de Stanford ont récemment attiré l’attention des media autour de leur entreprise, baptisée Drive.ai, en s’appuyant résolument sur le deep learning pour concevoir des logiciels de conduite autonomes. Si l’on ajoute à tout cela le fait que la Californie envisage d’autoriser les tests de véhicules autonomes dépourvus de volant, le Golden State mérite amplement sa réputation d’épicentre mondial de la recherche sur les véhicules autonomes.