[Critique] De La Soul : And the Anonymous Nobody… pour prolonger l’été.

Publié le 02 septembre 2016 par Linfotoutcourt

Fin de l'été, début de la déprime ? And The Anonymous Nobody, neuvième album de De La Soul, est sûrement LE remède à votre break-down post-estival. S'appuyant sur la recette qui a fait leur succès (savant mélange de hip-hop et de sonorités plus inattendues) et s'entourant d'une brochette de stars , le trio américain signe l'album le plus rafraîchissant de cette rentrée.

Hip-hop, rock et...péplum. S'il y a une chose à retenir de l'oeuvre de De La Soul, qui s'est de fait démarquer des grosses pontes hip-hop de la West Coast, c'est cette capacité à sortir des cases et des stéréotypes associés au genre. Leur neuvième album ne fait pas exception et prend différentes directions plutôt réussies (le très groovy Pain, les cuivres péplum de Royalty Capes, la guitare fuzzy de Lord Intented). Un mélange de genres qui fait mouche tout au long des dix-sept titres que composent l'album.

Invités de prestige. On a beau avoir l'habitude avec De La Soul, leur carnet d'adresse impressionnera toujours.De Damon Albarn (leader de Gorillaz) à Snoop Dog, de Usher à David Byrne (ex-Talking Heads), le trio a su s'entourer d'artistes partageant la même conception de la musique : une bonne dose de frivolité créatrice pour un maximum de plaisir auditif.

And The Anonymous Nobody... de De La Soul, sorti le 26 août 2016.