Le plat principal du repas d'anniversaire est un grenadin de veau à la réglisse, une papillote de jarret de veau aux cèpes et des carottes fanes confites au carvi.
Le fromage est un chaource accompagné de marcellin et le dessert est une ganache au chocolat et aux framboises, et un sorbet de framboises au jasmin.
Pour terminer le repas nous avons souhaité ne pas mettre de vin liquoreux. Le choix s'était porté sur un Mas Amiel Vintage, mais hélas notre détaillant a fermé boutique. Nous avons dû nous replier sur ce qu'offrait notre cave, et l'accord de ce fait n'a pas forcément était le meilleur de tout ce qui a pu s'apprécier tout au long du repas.
En clair, c'est le Bourgogne qui s'est présenté sur le veau. L'accord a été magnifique. Le millésime 2005, très épicé, et peut-être moins en fruits que les autres millésimes, a permis une alliance avec le cumin et la réglisse, dans la facilité et l'évidence.
Le Lynch Bages, éventuellement le vin de la soirée, s'est apprécié sur les fromages.
Bourgogne : Nuits-Saint-Georges : Clos de La Maréchale 2005
bouteille dégustée et épaulée 4 heures avant le service, puis carafée une demi heure avant le service
La robe est très soutenue de couleur pourpre à légèrement sanguine. Le nez est intense avec des arômes de cerises noires, de cassis, d'épices douces, et de légères réglisse. La bouche est très veloutée à soyeuse ( dans sa première partie), les tannins fins et serrés se trament dans un corps dense et concentré, charnu et fruité. La finale est longue, bien tenue par des tannins un peu plus sensibles et persistante ( fruits noirs, épices , et fine réglisse). Note potentielle 17,5, note plaisir 17
Bordeaux : Pauillac : Lynch-Bages 2000
bouteille dégustée et épaulée 6 heures avant le service, puis carafée trois heures avant le service
La robe est profonde, de teinte sanguine au bord du verre. Le bouquet très expressif, évoque le cassis écrasé, la myrtille , la boite à épices, avec des notes de cèdre, de léger tabac, et une touche de poivron rouge. La bouche est riche, charnue, puissante, concentrée, d'un séduisant velouté de texture, fruitée. La finale est longue, imposante, bien tenue par des tannins encore légèrement fermes restant enrobés par une chair veloutée, aromatique et harmonieuse. Note potentielle 18, voire un peu plus dans 10 ans note plaisir 17,5. Un vin qui ne nécessitera pas une préparation aussi minutieuse d'ici cinq ans.
Rhône nord : Domaine Coursodon : Saint Joseph : l'Olivaie 2010
Le vin a été ouvert et mis en carafe trois heures avant d'être dégusté. Il s'est mal présenté avec des tannins granuleux, dès le milieu de bouche et très tannique en finale sans chair. Il n'a été vraiment en place et plaisant que 24 heures plus tard (voir le commentaire ci-dessous ).
La robe est profonde, avec un liseré de teinte violine à sanguine. L'olfaction est expressive, avec des fruits noir dominants ( cassis et mûres), des épices variées ( dont un poivre fin) ; des olives noires, et un très léger élevage en arrière plan. La bouche offre une texture veloutée, le centre est dense et énergique, délicatement charnu, et fruité . La finale est allongée, tenue par des tannins un peu plus fermes, équilibrée, et persistante. Note potentielle 16/16,5, note plaisir 15,5
Posté par Daniel S à 00:01 - Accords mets/vins - Commentaires [0] - Permalien [#]