Si vous l'aviez acheté jadis, il fonctionne encore avec OS X El Capitan et le petit utilitaire complémentaire PastebotSync logé dans les préférences.
Proposée en beta publique, le mode de fonctionnement de Pastebot ne déroge pas à celui de l'ancienne app et s'appuie également sur feu PTHPasteboard Pro, développé par le même éditeur:
"Nous avions voulu concevoir un Pastebot pour Mac bien avant la toute première version pour iPhone" peut-on lire sur le blog de l'éditeur.
Lors de la toute première exécution de Pastebot sur votre Mac, il va falloir sauver un élément dans le dossier des Scripts pour contourner la limite du sandboxing appliquée par Apple sous macOS.
Une fois que Pastebot est en marche sur votre Mac, tout ce que vous copierez à l'aide du raccourci clavier ⌘+ C sera sauvegardé dans la mémoire de Pastebot.
On peut ensuite utiliser des filtres pour retrouver l'historique des 200 derniers éléments copiés.
Tout comme Paste 2 le presse-papier intelligent, Pastebot est en mesure de mettre sur liste blanche des applications auxquelles il n'accèdera pas à la mémoire du presse-papier.
Pastebot: un calepin malin
L'interface de Pastebot ressemble à un calepin sur lequel s'apposent vos notes, vos images et documents et l'on peut, comme avec l'autre gestionnaire de presse-papier Copied , créer des listes qui se synchroniseront avec vos appareils.
On peut faire basculer l'interface de Pastebot entre une vue étendue ou une vue en mode compact, tandis que les éléments peuvent être déplacés dans le Finder ou dans d'autres endroits sur son Mac.
Pastebot dispose d'emblée de jeu de deux thèmes, soient un sombre et un clair, tout comme son client Tweetbot pour iOS.
On peut également personnaliser les raccourcis clavier dans les préférences de l'app pour invoquer Pastebot, tandis que l'on peut décider de prévisualiser les éléments copiés via le presse-papier sur une ligne ou sur plusieurs lignes.
Pastebot gère les workflows
Pastebot classe automatiquement les éléments du presse-papier, selon qu'il s'agisse d'images, d'extraits textuels ou de codes et l'on peut proposer ses propres catégories de dossiers.
Ce qu'il y a d'intéressant c'est que les raccourcis clavier vont permettre d'utiliser bien plus rapidement des chaînes de caractères entiers.
Le panneau de navigation de Pastebot se divise en deux, avec dans le premier battant votre presse-papier et vos filtres tandis que les aperçus des éléments prennent leur place dans la seconde fenêtre d'édition.
En appuyant sur la barre espace, on peut éditer l'extrait d'un texte et utiliser des workflows, à la manière de TextExpander .
Une fenêtre flottante apparaît alors, qui va faciliter la mise en forme du texte pour enchaîner une suite d'actions telles que le remplacement de caractères pour les codeurs Web ou celui des mots pour les écrivains en herbes.
Chaque élément peut aussi être prévisualisé dans une fenêtre distincte.
Pastebot propose une série de filtres préconçus pour exécuter des actions, tels que la capitalisation du texte, le nettoyage du formatage ou la suppression des émojis dans les phrases que l'on recopie sur le Net.
Avec l'introduction de ces workflows, Pastebot entend ainsi trouver sa place dans un marché où Apple elle-même propose avec macOS Sierra son propre outil de synchronisation et de gestion du presse-papier sur iOS 10.
Enfin, il est possible de spécifier une limite de la taille des éléments du presse-papier, histoire de ne pas avoir à alourdir l'app et ralentir sa machine.
Pastebot fonctionne au minimum avec OS X El Capitan 10.11 et les versions supérieures.
L'application est proposée en beta gratuite jusqu'à sa version finale et devrait ensuite être disponible sur le Mac App Store.
Aucune information sur le prix n'a encore été communiquée.
Un menu d'aide en cours de mise à jour est accessible à l'adresse suivante .
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