Présentation de l’éditeur
Jérusalem, 33. Lors de son dernier repas, Judas fait en sorte que Jésus-Christ utilise un calice bien particulier, que lui a remis un mystérieux visiteur.
Normandie, 1450. Un chevalier anglais, Thomas Malory, découvre un manuscrit à l’origine obscure, relatif au roi Arthur. Obsédé par son contenu, il se met sur la piste du Graal.
Londres, 2014. Descendant de Thomas Malory, Arthur Malory est lui aussi passionné par les mystères du Graal. Lorsque l’un de ses amis, Andrew Holmes, professeur à Oxford, est assassiné avant d’avoir pu lui faire part de la stupéfiante découverte qu’il a faite à propos de leur passion commune, Arthur décide d’explorer, en compagnie de Claire, jeune physicienne française, les pistes suivies par Holmes. Elles les mèneront jusqu’à l’église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem…
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Mon avis
Quand on veut lire un thriller mêlant l’ésotérisme aux événements historiques, on se jette sur les oeuvres de Glenn Cooper. Depuis sa trilogie sur Le livre des morts, on peut dire que c’est sa spécialité. Ici, on ne déroge pas à la règle avec rien de moins que la recherche du Graal.
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Suite à la mort d’ Andrew Holmes et une tentative d’assassinat sur sa personne, Arthur décide de partir à la découverte de ce que son ami cachait précieusement et qui semble intéresser un grand nombre d’individus. Dans cette quête, il va être accompagné de Claire venue l’avertir du danger qu’il court. Mais peut-il avoir confiance en elle ? Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne va pas le laisser indifférent et ils vont parcourir des milliers de kilomètres afin de connaître la vérité sur le Graal et son emplacement : Londres, Jérusalem, Barcelone et la France.
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L »écriture vive et simple de Glenn Cooper est toujours aussi plaisante. Les chapitres courts et les cliffhangers donnent du rythme au récit qui ne compte aucun temps mort. On apprend toujours une ou deux petites choses sur les personnages historiques et les différents lieux. Ici, la partie sur Gaudi est très intéressante. Cependant, on peut déplorer des écarts concernant quelques faits par rapport à ce qui nous a été rapporté dans certains écrits concernant Merlin, entre autres. Passés ces petits désagréments, on se laisse porter par l’aventure d’Arthur Malory et le dénouement arrive rapidement.
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