J'avais peur, tellement peur
J'avais trop peur et trop de colère. Mais j'ai mis mon égo de côté pour faire les bons choix, pas juste parce que je suis frustrée ou déçue d'une situation, mais pour aller de l'avant, vers le positif, dans le positif.
Présentement, je ne vois pas bien. Il a trop de nuages, de noirceur, il fait froid, mais aujourd'hui, ils annoncent beau et doux, le genre de journée parfaite du mois d'août.
J'ai très hâte que la brume se lève, je commence à ressentir l'excitation (entre deux crampes au ventre) et entrevoir le champ des possibles. Les enfants sont partis à l'école, c'est le premier jour d'une nouvelle étape.
La vie est souvent injuste
La vie est souvent injuste. Mais une fois qu'on le constate, on fait quoi? On s'écroule en maudissant la terre entière?
Non.
Ou plutôt si, un moment, puis on se relève blessé, mais la tête haute.
Je suis vivante, tellement vivante!
Peu importe mes blessures et mes cicatrices, je suis vivante, tellement vivante!
J'ai parfois le goût de crier, de dénoncer, de frapper à mon tour. Je le ferai peut-être. Peut-être pas, trop occupée à croquer dans cette vie que j'aime.
Je retiens que certains choix n'en sont pas, que d'autres deviennent plutôt des moteurs de vie, ancrés dans nos valeurs, venant de notre très "profond", comme des vérités inébranlables.
Ma priorité, ma famille
Une de celles-ci, c'est ma famille.
Et sa situation actuelle dicte mes choix, même si je n'ai pas souvent l'impression d'avoir le pouvoir de choisir (parce qu'avouons-le, on ne choisit par la maladie et les handicaps avec sourire et sérénité, on apprend tranquillement à vivre avec).
C'est un peu ironique, non? Mais c'est surtout ainsi. Alors, maintenant, je passe à autre chose.*