Quand il s’agit de savoir qui nous sommes, nous pensons que le seul repère, c’est les autres. Mais face à la diversité des individus, de vos proches et surtout des avis que peuvent diverger selon plein de paramètres comment savoir ce que l’on est ?
C’est d’autant plus difficile pour un SEDiste puisque la maladie que nous avons est particulièrement peu visible et peu compréhensible, même pour nos proches. C’est donc d’autant plus difficile pour nous. Alors qui croire ? Comment en être sûr ? Les gens ont-ils tous raison ? Comment me jugent-ils ?
Vous faites une erreur !
Et oui, il existe d’autres repères ! Après tout, qui peut connaître votre passé parfaitement ? Qui a réalisé votre parcours? Votre principal repère est vous-même. Surtout, restez factuel ! Vous seul êtes conscient de ce que vous avez pu réaliser. Les défis relevés, les épreuves endurées, … Vous et vous seulement savez à quel point il a été difficile / gratifiant / délicat / … de vivre votre Vie. Plus particulièrement pour nous les SEDistes, la douleur que l’on vit, les luxations, les opérations, les hématomes, bref, il n’y a que nous pour juger de la gravité des choses que l’on subit / vit.
Mais alors, les autres n’interviennent pas ?
Si, mais dans une moindre mesure. Votre entourage extérieur ne peut que vous donner des indices sur ce que vous êtes. Vos proches ne peuvent que voir votre situation que de manière extérieure ! Ils n’ont donc pas tous les éléments nécessaires pour émettre un jugement fiable et véritable. Il vous faut donc mettre ça en complément de votre propre jugement.
Si vous vous sentez pas très beau et que l’on vous dit : “Tu es physiquement super plaisant”, il y a fort à parier que vous êtes bien plus beau que ce que vous pensez, mais pas autant que ce que l’on vient de vous dire
Mais quand est-ce qu’il faut prendre l’avis des gens ?
Comme dit Sean Stephenson : “Ne croyez jamais une prédiction qui ne vous fasse pas avancer”. Les paroles néfastes ne sont pas bonnes pour vous si vous n’avez pas de leçon à en tirer ! Les trucs du genre “tu n’y arriveras pas” ou “tu n’en es pas capable” ne doivent pas atteindre votre cerveau. Il n’y a que vous qui devez vous connaître pleinement. Aucune limite n’existe, sauf celle que vous n’êtes pas prêt à dépasser.
Certaines situations ne vous sont pas accessibles car vous n’avez pas les choses nécessaires pour vous adapter à ces situations. Et c’est tout. Au final, même en tant que SEDiste, vous avez juste besoin de moyens différents pour réaliser les choses que vous souhaitez.
Et si, même moi, je ne m’en sens pas capable ?
Est-ce que vous le voulez réellement ? Si oui, alors vous POUVEZ le faire ! Autant vous dire que ça va certainement être plus difficile ou plus long, mais sachez vous adapter à vos buts, vos rêves, et ils deviendront accessibles
Les choses négatives ont cette faculté à pouvoir en tirer des leçons qui vous feront avancer, mais en aucun cas, elle doivent être prises pour argent comptant. Elles ne servent qu’à vous poser les bonnes questions. “Tiens, si on me dit que je n’arriverai pas à créer ma boite, c’est que je dois m’entourer et/ou mettre en place des outils qui me faciliteront la création”.
Au final, même SEDiste, je suis capable de réaliser mes rêves.
Et c’est même mieux que ça ! Notre condition de SEDiste nous a permis d’évoluer avec une facilité d’adaptation et de compréhension qui est relativement rare ! Sachons l’utiliser à bon escient pour mettre nos compétences aux services de nos rêves.
D’un point de vue purement personnel, le SED m’aide beaucoup pour souder des petits composants ou pour visser/dévisser des toutes petites vis de téléphones portable (bien plus pratique avec mes doigts qui se tordent). Sachez tirer parti de ce que vous êtes réellement.
Conclusion
Au final, même si nous sommes SEDistes, très très peu de choses nous sont véritablement inaccessibles et même avec le regard des autres, quel qu’il soit, nos projets peuvent être accomplis. Sachez juste tirer profit de tout ce qui peut vous êtes transmis par les autres, et la Vie n’en sera que plus belle.