Secretly Canadian a sauvé la carrière de l'Australien Alex Cameron. Son premier disque "Jumping the shark" est sorti il y a plus de 2 ans déjà en téléchargement gratuit sur le site du chanteur. Mais à part quelques blogs défricheurs, peu de monde en a parlé. Alors, Alex Cameron est parti avec son comparse saxophoniste, Roy Molloy, en tournée, en première partie de Unknown Mortal Orchestra, Foxygen ou Mac Demarco, multipliant les concerts pour se faire remarquer. Et, au fil du temps, le gars a gagné en présence scénique. Il se passe un truc à un concert d'Alex Cameron, une étrange atmosphère s'en dégage, qui fait sourire et en même temps capte rapidement l'attention du public. Il n'a pas son pareil pour jouer au crooner décalé avec un son cheap mais dansant - les fameuses petites batteries synthétiques héritées des années 80 ou plutôt de Suicide, groupe du regretté Alan Vega - et une attitude (faussement?) crâneuse.
Tout ça ne peut pas être bien sérieux sauf que Cameron en a bavé pour trouver enfin un label et puis surtout des titres comme "The Comeback", "She's Mine" ou "Mongrel" sont mine de rien très accrocheurs. Parmi les Cameron célèbres, celui-là mérite assurément de se faire un prénom.
Clip de "Take Care Of Business" :
Clip de "The Comeback" :
Clip de "She's Mine" :