Par Talia Stiegler - 29/08/2016 | 11:59
"S'il venait plus de personnes, nous serions sous pression et passerions à un mode dit de crise. Quand bien même nous ne retrouverions pas les conditions que nous avons connues l'année dernière", a indiqué le président du BAMF, Frank-Juergen Weise.
Pour rappel, l'Allemagne avait reçu plus d'un million de réfugiés en 2015. Depuis, les arrivées des réfugiés sur le continent européen ont été freinées, entre autres, par la fermeture de la route des Balkans et un accord visant à retenir les migrants au niveau de la Turquie.
Par ailleurs, Weise a estimé que l'intégration sur le marché de l'emploi des migrants autorisés à s'établir sur le territoire allemand, sera un processus "fastidieux et couteux". "Nous pouvons le faire. Nous avons finalement réussi à plutôt, bien gérer ce qui allait mal au début de cette crise (il y a un an). Et l'économie en Allemagne est si bonne que, Dieu merci, nous pourrons assumer ça", a-t-il poursuivi.
Pour sa part, la chancelière allemande Angela Merkel a jugé inadmissible que certains Etats de l'Union Européenne (UE) refusent de recevoir certains réfugiés au seul motif qu'ils sont musulmans.
Dans une interview accordée à la télévision publique allemande ARD, Angela Merkel a déclaré sans ambages que "ça ne va pas du tout que certains pays disent que 'de manière générale, nous ne voulons pas avoir de Musulmans dans nos pays'". "Chacun devait faire sa part", a-t-elle insisté.