Par Thomas Haeflin - 29/08/2016 | 1:37
Ce report intervient quelques jours après le rejet, jeudi, par Israël d'une demande de l'ONU de libérer son employé. Les Nations unies estiment que Walid Borsh, en tant qu'employé du PNUD, bénéficie d'une immunité qui le protège de toute arrestation ou poursuite pénale dans le cadre de sa mission.
Les autorités israéliennes accusent Walid Borsh d'avoir accepté que 300 tonnes de gravats évacués pour le PNUD servent à construire une jetée destinée aux activités navales du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et qu'Israël considère comme une organisation terroriste.
L'avocate de l'ingénieur palestinien, Me Lea Tsemel a affirmé devant le tribunal que son client était innocent et a demandé au tribunal un délai pour le prouver. La prochaine audience a été fixée au 29 septembre.
Les accusations du Shin Bet, les services de renseignements israéliens, sont également rejetées par l'ONU qui affirme que le transport des gravats était conforme à des instructions écrites émises par l'Autorité palestinienne.
Les 1.9 million d'habitants de la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien, dépendent dans leur grande majorité de l'aide étrangère dont l'acheminement dépend à la fois d'Israël et du Hamas. Les relations se sont tendues ces dernières semaines entre les autorités israéliennes et les organisations humanitaires, notamment avec la loi qui oblige désormais les organisations humanitaires de faire la déclaration d'un certain quota des financements en provenance de l'étranger.