Station balnéaire de la Côte d'Amour, elle est réputée pour sa longue plage située au fond de la baie du Pouliguen, son casino et ses palaces en bord de mer. Avec une population estimée à environ 16.000 habitants, la population estivale peut atteindre 150.000 habitants.
La commune doit son essor au développement du tourisme à la fin du XIXe siècle. Bénéficiant d'une forêt de pins plantée dès 1840 pour enrayer l'avancée des dunes, la ville voit d'abord s'implanter des familles aisées qui font construire de belles villas le long de la plage. Après avoir connu un âge d'or durant les Années folles, la ville subit le contrecoup de la crise économique des années 1930 puis de la Seconde Guerre mondiale. Elle retrouve de la vigueur dans les années 1960, entraînant une nouvelle forme d'urbanisation, son économie étant toujours basée sur le tourisme. Elle est un lieu de villégiature privilégié des élites parisiennes.
L'histoire de La Baule-Escoublac commence à Escoublac. Certains érudits ont affirmé que la bataille navale opposant les Vénètes aux Romains en l'an 54 avant Jésus-Christ a eu lieu à l'emplacement des actuels marais salants de Guérande. Quoiqu'encore relayée par des plaquettes touristiques et certains guides, cette affirmation est infondée, comme l'ont montré les études du sous-sol de la baie de La Baule-Escoublac et des marais de Guérande... En effet, à cette époque les tombolos du Pouliguen et de Penbron (à La Turballe) étaient formés, et la lagune était trop exiguë pour y faire entrer une flotte en manœuvre, comme celle décrite par César dans la Guerre des Gaules, surtout à marée basse, puisque l'estran était à découvert.
Les dunes sont apparues postérieurement à l'époque antique. Elles ont envahi les anciens marais côtiers, en progressant d'ouest en est, atteignant à la fin du XVIIIe siècle l'ancien village d'Escoublac.
En 1050, l'évêque de Nantes fait appel à des moines de l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil pour assister la population d'Escoublac et fonder un prieuré. Les moines construisent un petit monastère placé sous le vocable de Saint-Pierre et une église.
Au cours du XVIIIe siècle, le village d'Escoublac subit un phénomène d'avancée dunaire qui amène son ensevelissement et la construction en 1779 d'un nouveau village un kilomètre plus au nord sur la route de Guérande.
Le début du XIXe siècle est caractérisé par des efforts de fixation des dunes. Entre 1815 et 1834, le comte de Sesmaisons, propriétaire du château de Lesnérac, se charge d'une opération de fixation, mais celle-ci ayant échoué, il abandonne le secteur et revend le château, alors que seulement un hectare d'arbres a été planté. Les acquéreurs se succèdent : les frères Benoît, le comte de Monti, Desbois ou Bonhomme-Colin, mais aucun ne parvient à maîtriser l'avancée des sables. La fixation est menée à bien vers le milieu du siècle par la Société des dunes d'Escoublac d'Yves Berthault. Du point de vue touristique, la baie d'Escoublac est encore inutilisée, alors que les stations de Pornichet et du Pouliguen ont commencé leur essor.
Ce n'est qu'après la construction de la ligne de chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic que le potentiel touristique de ce littoral apparaît.
Dès avant l'inauguration, Jules Joseph Hennecart achète quarante hectares de dunes à la Société des dunes d'Escoublac. Il confie son développement à un architecte nantais, Georges Lafont. Ce dernier trace une allée sablonneuse qui reçoit le nom d'avenue de la Gare (aujourd'hui avenue du Général-de-Gaulle). Il construit également une chapelle connue depuis 1981 sous le nom de chapelle Sainte-Anne. L'architecte Georges Lafont construira par la suite plus de deux cent cinquante villas et participera ainsi au développement de la station.
D'autres lotissements ont lieu dans les années 1880-90. Dans les années 1920, Louis Lajarrige homme d'affaires parisien, remporte un gros succès avec son lotissement du Bois d'Amour à La Baule-les-Pins.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolonge à La Baule Escoublac comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d'août 1944 au 11 mai 1945), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.
D'après Wikipédia