Les JO de Rio se sont tus et c’est l’heure des bilans. A chaque fois on se penche sur OAB, non pas l'Observatoire Agricole de la Biodiversité encore que l’Olympisme s’habille aux diversités…des sports, mais sur Or, Argent, Bronze, les trois métaux sur lequel je m’étale, en cette chronique.
En nombre de médailles, la France fait mieux qu'aux JO de Londres de 2012, et bat aussi son record de Pékin en 2008. Cependant le record de médailles d'or n’est pas battu car, en ce domaine, l’Atlanta (JO de 1996) est toujours revendiqué avec ses 15 sésames brillants de mille éclats.
La délégation tricolore termine 7ème de ces JO brésiliens, avec au total dix médailles d'or, dix-huit en argent et quatorze en bronze.
Mais les breloques n’ont pas le même goût pour tous !
De l’argent qui ne fait pas l’or, gens !
Ils pensaient conserver l’or glané lors de compétitions précédentes mais se retrouvent par un désaveu large hantés.
Florent Manaudou, termine second sur 50 m nage libre et perd l’or qu’il avait gagné à Londres. Cela provoque quelques vagues sur cet homme paisible car cette fois, dans son éclat d’argent, flot rend mannes au doux.
Renaud Lavillenie pensait conserver l’or à la perche (ne pas confondre avec Laura, la perche, une amie à moi qui me toise de 20 cm). Un or qu’il avait glané à Londres à 5m97. Hélas, sous les sifflets du public local, Renaud se dit que celle foule là, vile, est nid de perturbations psychologiques. Ça le déstabilise. Il échoue à la seconde place en laissant l’or à un local, Thiago Braz da Silva.
Les "Experts" du Handball, doubles champions olympiques en titre, chuteront eux-aussi. En finale, ils se heurtent à des Danois féroces et qui ne manquent pas de flair pour planter les crocs qui damnent, marquent, dans les buts de l’inusable portier français qui doit, in fine, laisser l’or aux meilleurs.
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Gagner en cavalant t’importe, lancera lors d’un en-cas Valentin Porte, le n° 28 des experts. On est second ; on n’est plus les heureux élus. Nous sommes plutôt l’élu qu’a ballot (Hé, Luc Abalo !)De l’or encore
Il y a ceux qui gardent leur médaille d’or.
Teddy Rinner, le poids lourd du judo, conserve l’or qu’il avait reçu à Londres. Il remporte la finale face au Japonais Hisayoshi Harasawa par accumulation de deux pénalités au terme d'un match serré de comiques hautains Kumikata (saisies de kimono).
De l’or pour la première fois
L’émotion vient de la boxe française. Un couple en or nous a été donné, alleluia ! Estelle Mossely, dans les poids légers (-60 kg) a battu la chinoise Junhua qui n’était pas leste, elle. Son compagnon dans la vie, un certain Tony Yoka, a, quant à lui, décroché l’or dans la catégorie poids-lourds pour atteindre l’essieu. Il a dominé le britannique Joseph Joyce au terme de trois rounds bien disputés en tous poings, art aux gants. Le couple, qui vaut son pesant d’or, s’est retrouvé à l’issue du match de Tony pour une effusion de joie, d’amour et d’émotion comme scarring (cicatrisation) de c’qu’est ring. Une image de couple assez joli cœur dans un contexte de coups placés vainqueurs.
Les grosses déceptions
Les footballeuses françaises affichaient de grosses ambitions et un maillot bleu revêtant leur jolie forme. Mais à Rio, les bleuettes s’arrêteront en quart de finale, battues par le Canada (1-0). Les protégées de Philippe Bergeroo n’atteindront pas la cime, se lamente Le Sommer, l’attaquante française, dans ses larmes qui rendent flou.
L'aventure s'est aussi arrêtée en quarts de finale pour nos Basketteurs aux pas niais. L’Espagne a balayé les équipiers de Parker (92-67) qui jouait là son dernier match international les Bleus ; tellement il se sent las, Tony.
On attendait aussi et beaucoup des volleyeurs français, après leur victoire en ligue mondiale en 2015 et leur titre de champions d'Europe. Hélas, les bleus en eurent dès les phases de poule à vous briser les coqs. Malgré le talent d’ Earvin Ngapeth, les bleus n’iront pas en quart de finale, iront se reposer prématurément en disant adieu à l’or anti-lit (à Laurent Tillie ?)
Les grandes premières
Pour Mélina Robert-Michon, les cinquièmes JO auront été les bons ! La lanceuse de disque s’est offert une bien belle médaille d’argent, vraiment inespérée tant elle n’imaginait pas avec les disques or dense ! Christophe Lemaître visait le 100m et le 200 m. L’homme de culot, heu, de Culoz visait gros : Lemaître aux deux paris s’aère, hâte et paie..d’efforts pour y arriver. Et le sacre arrive enfin. Christophe n’en revient toujours pas : il a décroché le bronze sur le 200 m qu’a dominé, sans dos miné, le Jamaïquain Usan Bolt (tous derrière et lui devant).
"C'est un nouveau moi qui arrive. Une résurrection", a commenté le Français qui courait après les médailles sans jamais les rattraper. Les handballeuses françaises ont, pour la première fois de leur histoire, obtenu une médaille. De l’argent ! Battues contre la Russie (19-22) en finale, elles n’auront pas su traverser l’acre aber des protégées de Trefilov, très filou. Mais cet argent était inespéré car les filles de Krumbholz n’étaient pas favorites. Je terminerai par Emilie Andéol qui décrocha l’or sublime en judo, dans la catégorie des plus de 78kg et pour sa première participation à des JO « Je pensais au podium, franchement. Mais là, avoir la médaille d’or en mains, c’est un truc de malade », a déclaré la nouvelle championne. Hé oui, un truc de malade qui peut avoir lieu tous les 4 ans pour peu que l’on soit porté par un bon souffle vivant d’Eole (vive Andéol) !
Je me dois de finir ce billet sous peine de le rendre ennuyeux. Bien d’autres médaillé(e)s ne furent pas cités sous ma plume et je tiens à leur adresser mes excuses les plus plates.
C’était le prix à payer pour m’octroyer la médaille de bronze de la concision (et donc celle de la subjectivité) !