Cette année, j'ai une excellente production de prunes : des Quetsches et des Reine-Claude !
(Il n'en reste plus beaucoup sur les arbres...)
Bien sûr, j'en mange fraîches : tous les jours depuis plusieurs semaines. Je vais finir par en avoir une overdose ! ;-)
Sinon, j'en ai cuisiné également...
Et, bien entendu, pour ne pas les perdre et surtout pour pouvoir atteindre mon autonomie alimentaire, j'en ai conservé !
En fait, je pratique 3 méthodes de conservation principaux : la congélation, la stérilisation et la déshydratation.
Voici comment je procède :
1) La congélation :
Je prends mes prunes et je les lave.
Je les ouvre pour les dénoyauter mais aussi pour voir si elles ne sont pas abîmées à l'intérieur, pour voir si un squatteur ne s'est pas installé dedans.
Je les mets dans des sacs congélation Zyploc. C'est le seul moyen que j'ai trouvé. En bocal, cela prendrait beaucoup trop de place...
Je ferme mon paquet et je congèle.
Voilà, c'est rapide. Je n'aurais plus qu'à les décongeler pour en manger en plein hiver.
2) La stérilisation :
Je prends mes demies-prunes et je les range, bien serrées, dans un bocal.
J'ai rempli d'eau bouillante, jusqu'à la limite indiquée sur le bocal (il y a, généralement, un trait).
Je n'ai pas mis de sucre...
J'ai fermé mon bocal et je l'ai mis dans ma cocotte-minute (elle ne me sert qu'à ça).
J'ai rangé mes 2 autres bocaux.
J'ai mis un torchon entre les 3 bocaux, pour éviter qu'ils ne s'entrechoquent à la cuisson.
J'ai rempli ma cocotte-minute d'eau.
J'ai fermé, j'ai fait bouillir et j'ai maintenu l'ébullition, pendant 20 minutes.
Au bout des 20 minutes, j'ai éteint et j'ai laissé refroidir.
J'ai retiré mes bocaux, je les ai laissés refroidir et je les ai entreposés dans un endroit frais, à l'abri de la lumière.
Je vais me régaler cet hiver ! J'ai aussi stérilisé des Reine-Claude. Cette fois-ci, je n'ai pas utilisé ma lessiveuse car il n'y avait pas assez de prunes mûres en même temps.
4) La déshydratation :
J'ai déshydraté des Reine-Claude. Elles sont plus petites que les Quetsches, donc c'est plus rapide -tout est relatif !!).
Les prunes séchées, je les intégrerais dans mon kéfir.
J'ai pris des Reine-Claude dénoyautées et je les ai rangées sur les plateaux de mon déshydrateur.
Je l'ai lancé à 57° et j'ai attendu, attendu...
J'ai tellement attendu, qu'à l'heure où je publie mon article, les prunes ne sont pas encore déshydratées.
J'ai donc mis une photo des prunes que j'ai déshydratées l'année dernière...
Je changerai la photo quand celles de cette année seront sèches.
Voilà, la conservation des fruits pour l'hiver, c'est du travail... et de la sueur en ces temps de canicule (j'ai pu bénéficier d'un sauna gratuit tous les après-midis), mais cela vaut vraiment le coup ! Cet hiver, je vais pouvoir me régaler.