Les 36 thoniers senneurs français qui pratiquent la pêche industrielle se sont vus retirer le permis de pêche spécifique pour le thon rouge par les directions régionales des affaires maritimes de Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur, en application de la décision de la Commission européenne sur les quotas de pêche, que la France entend contester le 23 juin lors de la réunion des ministres de la Pêche à Luxembourg.
Le permis de pêche spécifique, le PPS pour le thon rouge courait jusqu’au 30 juin, mais il a été suspendu avec effet au 16 juin, en application de la décision prise par la Commission européenne de fermer prématurément la pêche au thon rouge en Méditerranée au nom de la production de l’espèce, bien que les professionnels affirment ne pas avoir atteinte leurs quotas à cause du mauvais temps.
La pêche au thon rouge est particulièrement lucrative à cause d’une forte demande japonaise qui a fait monter les prix au-delà du raisonnable, ce qui encourage tous les excès contre lesquels les pays respectueux des accords internationaux ont du mal à lutter.