Pierre de Coubertin, le rénovateur des JO et fondateur du CIO

Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) Les premiers JO ont eu lieu en 776 avant Jésus Christ, à Olympie (d’où ils tirent le nom) en Grèce antique. Ils évolueront au fil des années, et la touche la plus remarquable reste celle de Pierre de Coubertin. De par son éducation et son vécu dans les pays anglo-saxons, qui dominent victorieusement dans ces jeux, particulièrement les États-Unis, Pierre de Coubertin sera bien inspiré pour améliorer le niveau du sport en France avant de le faire au sein du CIO. Pour lui, l’activité sportive est primordiale dans le développement de l’homme. Il est donc, parti de la satire de Juvénal "Mens sana in corpore sano" (un esprit sain dans un corps sain), pour forger le dicton "Mens fervida in corpore lacertoso", (Un esprit ardent dans un corps musclé).

Pierre de Coubertin veut faire du sport une œuvre mondiale de rassemblement, d’entraide, de solidarité, et de progrès. Si cette idée est lancée dans les années 1892, la mobilisation ne commencera à porter ses fruits qu’à partir de 1894. A l’époque, secrétaire général des sportifs amateurs et essayiste, il réussit à convaincre d’intégrer plusieurs autres disciplines sportives au sein des jeux olympiques, comme la boxe, aviron, tennis, football, équitation, escrime, rugby, et la course à pied. Ces sports l’avaient marqué lors de son passage en Grande Bretagne. Sous sa présidence, à la tête du CIO, Pierre de Coubertin verra également d’importantes épreuves s’ajouter aux jeux olympiques, comme celle de tir, gymnastique, le lancer de disque, et le marathon.
La personnalité de Pierre de Coubertin est considérablement reconnue pour avoir rénové les jeux olympiques, et en sa qualité de création du mouvement olympique, qui depuis 1894 se nomme: Comité international olympique. Il en devient président de 1896 à 1925. Pendant plus de trente ans, Pierre de Coubertin aura beaucoup apporté à cette organisation de différents sports qui rassemblent le monde entier, tous les quatre ans. L'hommage rendu par l'actuel président Jacques Rogge, en s'inclinant devant sa tombe il y a trois ans, et en y déposant un gerbe de fleur, est un signe de cette estime.

Certaines personnes lui reprochent d'avoir été caractérisé par le masochisme. Il n'a jamais manifesté l'intérêt de la participation des femmes aux JO. Selon lui, le rôle de la femme était celui de couronner les vainqueurs. Par ailleurs, au-delà du "credo olympique", l'important est de participer; Pierre de Coubertin prônait toujours la différence. Pour lui, il fallait briller, surpasser l'adversaire. Dans les écoles comme dans les JO, les plus forts avaient droit à un privilège au détriment des faibles. En outre, il lui est reproché du racisme; ce qu’il n’a pas nié. Au contraire, il l’a lui-même confirmé par ses propos: "À la race blanche, d’essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance". Heureusement, de ce qu’il a laissé, ses successeurs ne garderont que des valeurs mais ne suivront pas le côté négatif.