Sécurité, Renseignement, Police et Gendarmerie: Sarkozy m'a "tuer"!

Publié le 24 août 2016 par Micheltabanou

Avec Sarkozy j'ai peur de l'irresponsabilité en matière de sécurité publique. Notre droite locale toujours prête à fumer la moquette dans des élans impulsifs de démagogie a la mémoire courte.j La candidature de Sarkozy me fait remonter quelques faits dont il fut l'instigateur par sa réforme de 2008 dont le renseignement intérieur (SCSI) paie un lourd tribut. Réforme qui a supprimé les renseignements généraux devenus services départementaux d'informations générales (SDIG), puis service central de renseignement territorial (SCRT) dont l'objectif est de collecter le micro renseignement auprès des commissariats pour consulter les mains courantes. Il peut mettre également en place un réseau lui faisant remonter des informations sur d'éventuels changements d'habitude d'un salarié au travail par exemple. Mais le périmètre des SDIG, puis du SCRT n'a jamais été défini, et la direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris se trouve dans le même cas. En outre il faut mentionner le manque de moyen car depuis 2010, le SCRT n'a plus de service de documentation, ni de fichiers. Les 1.500 fonctionnaires travaillent donc sans éléments concrets pour alimenter la réflexion et non aucune connexion avec les autres services de renseignements opérant en France.
Et que penser des autres irresponsabilités qui se paient cash aujourd'hui? Exemple: dès son arrivée au ministère de l'intérieur, en 2002, Nicolas Sarkozy avait supprimé la police de proximité mise en place par la gauche, en lui reprochant de jouer les "assistantes sociales". Pour palier à cette grossière erreur ce fut la création des UTEQ. La création de nouvelles unités territoriales de quartier, ces nouveaux services de police déployés dans les quartiers dits sensibles, s'arrête net en 2010. "Je n'ai pas les moyens de les développer" avouait sans pudeur Hortefeux, le porte flingue sécuritaire de Sarkozy instigateur de la révision générale de politiques publiques (RGPP) avec près de 5.000 postes équivalents temps plein ont été supprimés dans la police nationale, ce qui ramène au milieu du mandat présidentiel à 144.000 le nombre de fonctionnaires de police sur le territoire; chiffre équivalant à celui de 2002! Quand à la seconde vague de RGPP, pour la période 2011-2013, celle-ci fixait une fourchette de 3.000 à 5.000 suppressions de postes supplémentaires. A ce rythme, les effectifs fin 2013 ont globalement été donc ramenés au niveau de 1997! Et Sarkozy nous parle de sécurité, de déficience du renseignement sur les vagues actuelles jamais atteintes d'attentats! Sa sortie sur Nice avec son complice marionnettiste Estrosi dessine le portrait que nous connaissions déjà d'un excité prêt à tous les expédients pour parvenir à ses fins.Décidément ce type est dangereux pour notre pays.