Jour de sortie!

Publié le 24 août 2016 par Clementinebeauvais @blueclementine
Et voilà, on y est, aujourd'hui 24 août, Songe à la douceur est en librairies!

Comme toujours, ce sera une journée un peu étrange, vu que je suis toute seule chez moi en Angleterre, que le livre ne sera nulle part ici, et que ni mes ami/es ni mes collègues angliches ne sont au courant. Donc pas de célébration, juste des préparations de cours et des corrections de thèse de master (t'as les larmes aux yeux là j'espère).
Mais pas grave, car j'ai déjà vu apparaître, de-ci, de-là, de fil Facebook en billet de blog, des photos du livre un peu partout, chez ceux et celles qui ont pu l'avoir à l'avance - et je dois dire que j'admire le talent photographique de ces baroudeurs...

Philippe Arnaud depuis l'Amérique...

Théo Uhart depuis sa chaise longue...

et Nathan Lévêque, qui a posé Songe à la douceur exactement où il devrait être, c'est-à-dire sur un pont parisien...


Et puis Songe à la douceur est déjà là, en ligne et sur papier, à travers des chroniques déjà nombreuses. Bon, pour être honnête, je m'en protège férocement, car oui, je te confirme que je suis en effet stressée, oui oui, il y a la pression, t'as raison, c'est marrant que tu me poses cette question!
Cependant, je suis éblouie de voir (à travers les interstices entre mes doigts posés sur mes yeux), dans les chroniques qui me parviennent, tant de détails, de commentaires et de remarques qui me font penser mais oui, c'est exactement ce que je voulais dire... et même si, en bonne prof, je m'empresse de préciser que ça n'a aucune importance ce que je voulais dire (#mortdelauteur #loveyoubarthes #wimsattbeardsley), c'est quand même une gigantesque joie (et aussi toujours une bizarrerie totale) de se savoir si attentivement lue, de constater des résonances, des connexions, entre 'nous', à travers le livre. 
J'ai répertorié les chroniques qui me sont parvenues ici, sur la page du livre sur mon site. J'espère que vous en trouverez une qui vous incitera à essayer le livre, parce qu'il y a de tout là-dedans, des chroniques écrites par des très jeunes adultes et des ados, d'autres par des adultes, euh... confirmés (ça va, je vexe personne?); des chroniques à fleur de peau, d'autres ultra-argumentées; des chroniques de ceux qui ont lu 'l'original', d'autres non; des gens qui ne lisent jamais ce genre de livre normalement, et même certaines qui ont réagi en vers...
Et puis d'autres qui sont totalement barrés, comme Simon Roguet, de la librairie M'Lire à Laval:

Dans la presse aussi, Songe à la douceur a eu droit à une double page dans Page des Libraires, grâce à Gwendal Oulès,

et puis dans Philosophie Magazine, grâce à Alexandre Lacroix; là il faut quand même que je signale que je n'ai pas encore reçu mon exemplaire, il arrive toujours plus tard en Angleterre (merci Gilles pour la photo!), mais j'arrive à peine à me représenter ce qui se passera quand je verrai pour de vrai mon livre à l'intérieur de ce magazine que je lis rituellement et obsessionnellement depuis tant d'années:
Que dire d'autre dans ce billet déjà honteusement trop autopromotionnel? (promis, on revient aux billets normaux bientôt). Vous voulez savoir l'histoire? Les grandes lignes en sont racontées dans presque toutes les chroniques, et j'en avais parlé ici, et c'est aussi sur mon site.
Pour le redire vite: c'est une histoire d'amour qui fait le grand écart entre dix ans: la première fois c'est un amour adolescent, la deuxième fois c'est un amour jeune adulte. C'est en vers. C'est inspiré d'Eugène Onéguine. Pour le reste, vous verrez bien...
Ca commence comment? Comme ça!
Ne me reste plus donc qu'à souhaiter à Eugène et Tatiana de tomber entre vos mains si ça vous chante - et à espérer qu'en effet, ils réussissent à vous chanter quelque chose.