Après la vague de violence en juillet dernier à Juba, la capitale du Soudan du Sud, c’est aujourd’hui au choléra de menacer la population civile. Le réseau de distribution d’eau ne dessert pas tous les quartiers de la ville obligeant une grande partie des habitants à s’ approvisionner en eau délivrée par des camions-citernes. Or, en raison de l’insécurité qui continuent de prévaloir, certains quartiers ne sont plus ou peu approvisionnés.
Aujourd’hui, on constate un lien direct entre la pénurie d’eau et la recrudescence de maladies d’origine hydrique, particulièrement le choléra. Un millier de cas ont d’ores et déjà été signalés. Dès le début des violences, le CICR a mis en place une station de traitement des eaux à Lologo, ainsi que l’acheminement d’eau potable vers les structures médicales et les sites où se rassemblent les déplacés.
Alyona Synenko, déléguée Communication du CICR, décrit, à travers ce portfolio, la menace que fait peser le choléra sur une population victime de l’insécurité et de la violence armée.