L'an dernier, nous avions pu ressentir, à Perpignan, une énergie bouillante.
Finies, les lamentations sur la presse qui ne produit plus assez. Nous sentions un véritable enthousiasme. Il faut trouver de nouvelles manières de pouvoir continuer à travailler. Pas de solutions encore très concrètes, mais des idées qui fusent. Pleines de promesses.
En 2015, nous avons remis 133 000 euros de prix à des photographes.
Nous avons eu la preuve de cette vitalité avec le nombre de propositions que nous avons reçues cette année.
Une année qui restera marquée par deux événements majeurs.
Les attentats. Qu'ils aient lieu à Beyrouth, Istanbul, Ouagadougou, Bamako, Bagdad, Mogadiscio, Paris ou Bruxelles (liste - hélas ! - non exhaustive), ils nous apportent toujours les mêmes images d'horreur.
Les migrants. Jamais, depuis le Kosovo, nous n'avions reçu autant de propositions sur cette crise majeure. Les chiffres font tourner la tête.
conditions humanitaires inacceptables. Ceux, beaucoup trop nombreux, qui sont morts en la tentant. L'Occident, impuissant et inerte face à cette situation dramatique.
En septembre dernier, la photo du petit Aylan avait bouleversé le monde. Résultat ? Rien. Néant. J'aurais aimé que les politiques réagissent autant que les photographes. J'ai le droit de rêver, non ?
Jean-François Leroy
SEMAINE PROFESSIONNELLE 29 août . 4 septembre
SOIRÉES DE PROJECTION 29 août . 3 septembre
SEMAINE SCOLAIRE 12 . 16 septembre
TRANSMISSION POUR L'IMAGE 29 . 31 août