Ayant beaucoup apprécié les réalisations précédentes du réalisateur américain, c’est avec une grande curiosité que j’ai découvert Equals, son nouveau projet, dont la bande annonce m’avait d’ailleurs particulièrement séduit. Et globalement, je dois dire que j’ai à nouveau été conquis, même si le film n’est pas exempt de défauts.
Malgré un récit pas forcément original dans sa construction narrative ou dans sa représentation d’une société futuriste complètement aseptisée, le long-métrage dispose néanmoins de solides atouts. A commencer par sa sublime photographie qui contribue non seulement à conférer à l’ensemble de l’œuvre une atmosphère singulière mais qui participe également à l’évolution de l’intrigue dans son utilisation ingénieuse des couleurs (le bleu et le rouge notamment). Avec élégance, elle appuie en effet de belle façon les différentes émotions qui jaillissent au cours de l’histoire. Des émotions d’une rare intensité qui contrastent nettement avec la froideur et l’austérité de l’environnement. Ensuite, le deuxième argument de taille du film n’est autre que son formidable casting. Tout en retenue, Nicholas Hoult et Kristen Stewart délivrent effectivement des performances remarquables, aussi subtiles que magnétiques. Affichant une superbe alchimie, le duo parvient avec brio à retranscrire à l’écran un amour naissant sans pour autant avoir besoin de prononcer le moindre mot.
Pour conclure, Equals s’impose donc comme un drame futuriste aussi touchant qu’élégant. Légèrement perfectible sur le fond, le film peut néanmoins s’appuyer sur une superbe photographie et un formidable duo d’acteurs pour faire oublier ses quelques défauts d’écriture. Petit coup de cœur !