La Bourboule, coup de cœur de ce périple en Auvergne. Ce
village thermale, découverte une après-midi d’été ensoleillé, a été une
surprise. Une belle surprise.
J’avais envie de m’arrêter à la Bourboule. « Juste pour
voir », comme on dit quand on ne s’attend pas à des merveilles. Et sur ce
coup là, je ne m’attendais à rien. Tout juste à une ville thermale vieillotte,
à la décoration rococo. Des vieux un peu de partout. Une sorte de Lourdes du
Massif Central, ce genre de ville à l’atmosphère naphtaline.
C’était une erreur, une grande erreur. La Bourboule a été un
passage rapide, mais magnifique. Une ville vraiment belle. Colorée, aérée,
fleurie, et jeune surtout. J’ai été frappé de la jeunesse et de la vitalité
dans les rues. Et du nombre de familles et d’enfants. Le Parc en haut de la
ville, qui est le paradis des enfants, y est aussi pour beaucoup. J’y
consacrerai un billet…
Un tour sur Wikipedia m’apprend que la Bourboule, c’est en
tant normal à peine 1800 habitants. Guère plus que mon Montfaucon d’enfance, et
trois fois moins que mon village actuel. Ca me surprend toujours ces nombres d’habitants,
bien que j’imagine que l’été, la population doit exploser.
Il parait que durant les années 60, la Bourboule était la
plus grande station thermale française. Pourtant, j’ai trouvé que le coté ville
d’eaux n’est pas mis grossièrement en avant, comme ça peut être le cas dans d’autres
villes thermales. Il y a évidemment une architecture particulière, mais autour
de la Dordogne essentiellement, au centre de la ville.
L’église Saint Joseph m’a quant à elle beaucoup touché. Elle
est magnifiquement mise en valeur par un parc délicieusement fleurie, avec une
jolie statue de la mère et l’enfant devant. Comme dans bien de mes billets, l’église
en mise en avant.
Et sur le reste, la Bourboule est la ville de la délicieuse
Fanny Agostini, qui est conseillère municipale. D’un conseil municipal qui
compte 15 membres, comme le mien lors de mon premier mandat d’élu, dans ma
ville d’enfance et de naissance. C’est d’ailleurs fabuleux d’être élu dans sa
ville où on est né.
J’ai lu que Fanny Agostini avait 28 ans, c’était mon age
aussi lors de mon mandat municipal à Montfaucon. C’est con, ça ne concerne que
moi, ça ne porte même pas de symbole, mais j’ai trouvé ça mignon d’y penser.
Sauf que je ne présente pas météo. Et qu’aujourd’hui il
pleut là où je suis en ce moment…
A part ça c’est sympa les Jeux Olympiques. Ils ont en tous
cas l’intérêt pour moi d’être moins sévère avec Canal + : la couverture
sportive sur France Télévision m’exaspère. A part Matthieu Lartot que je trouve
brillant et pertinent, les vieillots qui couvre le sport sur France Télévision
me rend heureux de payer un abonnement sur Canal +, même si la perte de la Premier
League et de très bons consultants me chagrine. Mais je préfère ça à payer
cette redevance télévisuelle que je trouve injustifiée, surtout quand je vois
qu’elle sert à payer la création d’une nouvelle chaine d’info en continue
(alors que je trouve le BFM TV de la petite Fanny Agostini et LCI très biens et
largement suffisant).
Pour autant, j’apprécie vraiment des émissions comme des
Racines et des Ailes, 100 lieux qu’il faut voir, Secrets d’Histoire… Donc je
rechigne moins à payer une redevance. Même si je pense qu’un service public de
l’audiovisuel est aujourd’hui inutile, et que ces émissions que j’ai cité
serait produite par des chaînes privées, car elles génèrent audience et
attente. De même que des compétitions comme Rolland Garros ou Tour de France,
qui seraient récupérées par des chaînes privées de la TNT gratuite…
Enfin bon, je diverge… Restons à la Bourboule. Le village
vaut le coup. En tous cas j’y retournerai…
(mais pas contre je n'aime vraiment pas la mentalité et le personnage de Mekhissi, qui est pour moi un laid médaillé à l'esprit bien peu olympique... Mais certains le mettent dans l'histoire : pas celle du sport que j'aime en tous cas)