Le festival des Hauts de Garonne entame sa 16 ème édition ce soir. Avec une problématique toujours plus forte, celle de l'obtention des visas pour les artistes accueillis
Les organisateurs des Hauts de Garonne soufflent enfin. Après plusieurs semaines d'incertitude, les artistes en provenance de Trinidad et Tobago, îles en vedette pour cette 16ème édition viennent d'obtenir leur visa pour leur résidence de trois semaines. Tant mieux, car l'enregistrement d'un disque est prévu à l'issue de cette période. "Cela fait quelques années que l'on tire la sonnette d'alarme. Récemment, Cocono numéro 1, groupe originaire du Congo (ndlr : qui s'est produit aux Hauts de Garonne) s'est vu refuser son visa cette année alors qu'il vient souvent jouer en Europe. C'est vraiment incroyable. Tous les pays dits "à risque" sont touchés", note Patrick Duval, directeur du festival. Malgré ces déconvenues, la manifestation affiche un budget en hausse. Et vise toujours à mettre en avant des combos du monde entier qui ne se produisent pas habituellement dans les festivals. Du Brésil au Mali, en passant par la Suède, quatre concerts (gratuits) organisés dans les parcs de 4 communes de la rive droite clôturent la manifestation. Parmi les combos programmés, la prestation des sud-africains de Tumi & the Volume est des plus attendues. "Cette année, il n' y a pas de groupes avec première partie, mais deux gros plateaux de qualité égale, il faudra donc être à l'heure", prévient encore Patrick Duval. Côté habitants, leur participation aux festivités va crescendo. L'an passé, près de 8000 personnes s'étaient déplacées.
Carine Caussieu
Du 19 juin au 11 juillet, à Bassens, Cenon, Floirac, Lormont, entrée libre