Autrice : Emily St. John Mandel
Plaisir de lecture :
La grippe de Géorgie est une grippe porcine particulièrement violente. Elle s’abat de manière pandémique sur le monde. L’électricité n’est plus, tout s’effondre. À la poubelle, l’omniprésence et la toute-puissance de la technologie.
Parce que survivre ne suffit pas.
Cet homme sera le lien qui unit les autres personnages. Il n’y a pas de héros, juste des hommes et des femmes standards dans cette histoire.
Ce récit apocalyptique revient sur deux périodes, l’une sur l’expansion de la grippe, appelée An 0 et une seconde, un peu plus tard. Les scènes à proprement parlé post-apo sont peu convaincantes, il n’y a pas d’action.
L’autrice se focalise sur la résilience des survivants. Elle revient très peu sur les moyens de subsistance mais bien plus sur les émotions avec une plongée dans les souvenirs et beaucoup d’interrogation sur le passé. Les réactions et les sentiments autour de l’événement se polarisent autour d’un point de vue microcosmique.
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L’écriture est bonne, la traduction, par Gérard de Chergé, aussi ; j’ai épinglé quelques phrases. Cette construction autour de deux époques est bien amenée car elle prend appui sur la cohérence du récit, comme un emboitement de pièces d’un puzzle. On se surprend facilement à apprécier les personnages principaux et à la volonté de découvrir leur personnalité avant l’an 0.
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« Station eleven » d’Emily St. John Mandel est un récit post apocalyptique. Le récit se dirige non pas vers la réflexion de l’Homme et de sa place dans la société par rapport à ces semblables mais bien sur la situation de personnes confrontées à un chaos naissant et à la tourmente d’émotions et de souvenirs qui les envahissent.
Clic pour lire les extraits
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Souvenir de lecture : L’enfer, c’est l’absence de ceux qu’on voudrait tant avoir auprès de soi.
Illustrations : #01 Couverture des éditions Knopf ; #02 Couverture des éditions Picador.
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Classé dans:ST. JOHN MANDEL Emily Tagged: apocalypse