Date de sortie : 1er juinEditeur : Collection &HPrix: 6.90 eurosPages : 321 pages
Note :
Mon avis : J'avais déjà lu et été conquise par des précédents écrits de Cléo Buchheim mais pour ce roman , je suis restée sur ma faim. Même si j'ai passé un agréable moment de lecture, il me manquait le petit truc en plus pour me plonger complètement dans ce roman .
Jacqueline Méridier est donc stagiaire dans un grande entreprise qu'est Brock and Partners. Comprenez que c'est la larbin qui doit obéir au doigt et à l'oeil au moindre désidérata de son exécrable patron Mr Tartt. Dès le début du roman les ennuis commencent et s'enchaînent à une vitesse vertigineuse. J'adore les comédies où l'héroïne endosse son côté Charles Dickens et est dans la panade jusqu'au coup mais j'ai trouvé ici que trop de choses arrivaient à Jackie. Les gags s'enchaînent à une vitesse vertigineuse et j'ai envie de dire trop de gags tuent le gag. Jackie va se retrouver embourbée dans un tourbillon de mensonges qu'elle doit assumer si elle veut conserver sa place. Jackie est donc un personnage qui devient vite irritant car elle n'a pas assez de force de caractère tout au long de l'intrigue. Elle ne fait que subir l'action sans jamais pouvoir sortir la tête de l'eau.
La comédie aurait pu être romantique si Jackie y mettait un peu du sien. En effet, on comprend vite son intérêt amoureux pour Arnaud Villardin et j'aurais donc aimé lire des scènes entre eux plus importantes et plus régulières. Je pense que c'est aussi ce point qui m'a manqué car la romance arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et je n'ai donc pas été conquise par cet aspect de l'histoire. Autre point qui m'a quelque peu gênée dans ma lecture, les références innombrables à maintes marques de luxe. Je sais que Jackie travaille dans un monde de paillettes et de célébrité mais savoir toutes les références de sacs devient à la longue lassant. S'il n'y avait que les sacs, on aurait pu passer outre mais là nous avons aussi les robes de tous les designers possibles ou inimaginables. Pour une lectrice néophyte comme moi à ce sujet, c'était du chinois et je n'arrivais pas à visualiser les robes portées.
Quant aux héros masculins , ils font pâle figure. Stalinas est le seul homme dans le groupe d'amies que forment Bianca et Karen. Il aurait pu apporter un point de vue masculin sur les événements liés aux hommes mais malheureusement il ne sert à rien du tout. Il est là juste pour être là et c'est dommage car il aurait pu être sympa. Bianca et Karen sont elles aussi des caricatures dans le sens où Bianca ne cherche qu'un chose : trouver le réalisateur qui la fera devenir une star et Karen ne vit que pour son boulot. Ces deux amies auraient pu remettre Jackie sur le droit chemin et l'aider à se sortir de la panade mais non . Elles contribuent à ce marasme de situations plus loufoques les unes que les autres.
Le héros romantique qu'aurait dû être Arnaud faillit aussi à sa tâche car au final il apparaît peu et au bout de la moitié du roman. Etant donné qu'il est l'agent de Matthew Brown , ennemi de Trevor Lesaint, il devient donc un concurrent pour l'agence de Jackie. Le coup de foudre est immédiat mais ni lui ni elle ne se donnent les moyens de vivre une belle histoire. J'aurais aimé un Arnaud plus présent , avec plus de charisme qui tient donc tête à Jackie.
Bref, Paillettes et gros dossiers est une bonne lecture de plage mais qui ne m'a malheureusement pas fait vibrer. Je m'attendais à plus de comédie romantique et à moins de comédie. Les personnages sont trop stéréotypés pour que je puisse m'attacher à eux. Je suis donc restée sur ma faim avec ce roman qui se lit malgré tout très vite.
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