J'ai relu les lettres de mon moulin. J'avais besoin de soleil et de calme. Eh bien, les lettres ne parlent pas que de contes provençaux, comme je le pensais. Il n'y a pas que les messes basses, la chèvre de Monsieur Seguin ou le préfet qui écrit des vers. Il est aussi question de la Corse et de l'Algérie. La France des Français ordinaires ? En tout cas, de gens qui font face à l'adversité. Mais qui ne lui en veulent pas. Et qui restent droits dans la tourmente. Ce qui suscite, peut-être, l'étonnement, et l'estime, d'Alphonse Daudet.
(Apparemment, Daudet n'aurait jamais habité son moulin, et il se pourrait même qu'il n'ait pas écrit ses contes, ai-je lu dans wikipedia...)