Après en avoir tant entendu parlé du Dekmantel comme d’un festival de haut vol, à la programmation pointilleuse, au décor très nature et sans oublier les boiler room, me voilà cette année chanceuse de pouvoir y participer !
Trop impatiente sur les quelques jours de pause musicale qui m’attendent, j’arrive la veille à Amsterdam. Ces quelques temps de latence me permettent alors de profiter du beau temps, des vélos et de tous les petits plaisirs qu’offrent la ville, oui oui 😉
Le jour J est là ! Je suis, évidement, excitée comme une puce à l’idée de retrouver mes amis arrivés plus tard et de découvrir le lieu de l’évènement. Faut dire que pour y arriver, il faut quelque peu être patient. En effet, comme le célèbre Awakenings, nous devons emprunter un bus au prix évidement non compris dans le pass, ce qui a pu en agacer certains. A souligner que sans ce bus, difficile de s’y rendre, alors soit.
La sécurité à l’entrée est elle aussi assez sévère, ce qu’on ne peut retirer à la plupart des festivals importants des Pays Bas, mais cela va aussi de paire avec une organisation pointilleuse elle aussi bien connue de ces festivals, ce qui permet une entrée plutôt fluide.
La pression monte de plus en plus au fur et à mesure que la queue avance. La bonne humeur et le beau temps sont de sortie. Puis le moment fatidique arrive, nous découvrons alors ce cadre tant attendu, naturel au possible. Le festival a su s’inscrire dans l’espace, rien n’est du au hasard ! De quoi ressentir que nous ne sommes en effet que de passage ici et que la nature reprendra vite ses droits…
A peine le temps d’aller se prendre un verre au bar, vient le moment où l’on se concerte pour se décider sur quelle scène aller. Là est le soucis des gros festivals, où l’on passe quelque fois plus de temps à déambuler de scène en scène que de réellement profiter. Mais l’avantage de la scène Techno/House toujours de plus en plus grosse, c’est qu’on a la chance de voir ces artistes plusieurs fois par an, la frustration est alors mieux digérée.
Une chose assez étrange, de mon point de vue, l’arrêt total de l’évènement à 23h seulement. Nous n’y sommes pas vraiment habitués.
Côté programmation, que du très lourd évidemment…Pour les coups de coeur, le grand DJ Harvey a su s’imposer, la musique allait totalement de paire avec le cadre. Le live de Fatima Yamaha aussi, « dinguissime », aidé par le fait d’être sur la belle scène principale et les jeux de fumée et le soleil sans doute. Mike Parker, enfin, lui aussi au top. Le system son est réellement un des atouts qu’on ne peut oublier à ce festival. Ces sets étaient à part, notamment et surtout grâce à la bonne humeur générale ressentie durant ceux-ci.
Pour les plus nostalgiques, ou alors les plus curieux, voici une petite playlist du festival signé Pierre Mengelle, qui vous permettra de le revivre en musique. A noter que celle-ci est régulièrement mise à jour au fur et à mesure des trouvailles faites sur le groupe PWFM. N’hésitez donc pas à y contribuer 😉
Petit aperçu de mon séjour, photos prises avec un appareil photo jetable 😉
nature et bonne ambiance – #1
fumée sur la scène principale – #2
jeu de lumières – #3
scène extérieure de nuit – #4
scène extérieure de jour – #5
dj booth – #6
bonne ambiance à l’extérieur – #7
danser dans la fumée – #8
scène extérieure de jour, le retour – #9
scène extérieure – #10
fumée verte – #11
petite scène intérieure – #12
pas de fumée sans feu – #13
scène extérieure – #14
A l’année prochaine !
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Audrey Ramos
Partnerships Padawan chez LimonadierDingue de voyages, d'art et de musique.J'ai rejoint l'aventure Limo pour promouvoir à son juste titre la scène techno/house dans l'univers musical.
Ca va taper du pied!
Mon Cocktail Préféré:
A peu près tout ce qui peut être contenu dans un verre ;)
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