J'imagine que beaucoup connaissent bien ce Jules Verne, certainement l'un des plus emblématiques de son œuvre. Pour ma part, il ne m'intéressait pas spécialement de suivre Phileas Fogg dans un tour du monde à toute vitesse. C'est donc sans attentes particulières que j'ai ouvert ce roman d'aventure et de voyage.
Phileas Fogg fait le pari avec les membres de son club londonien qu'il peut faire le tour du monde en 80 jours. Sans attendre, il plie bagage avec son serviteur français Jean Passepartout et part vers l'est. Suivi par le policier Fix, persuadé que notre anglais n'est autre qu'un voleur, la course contre la montre commence ! Un nouveau passager s'incruste en cours de route, la belle Aouda, une indienne sauvée du bucher funéraire de son époux en Inde. Bateau, train, cheval, pied, traîneau... Les moyens de transport et leur confort varient mais Fogg reste imperturbable, malgré les avaries et les contretemps.
Sans entrer dans le détail des péripéties, j'ai apprécié suivre notre petite bande dans ce voyage absurde, qui valorise la vitesse plus que le paysage. Bien sûr, cela reste un peu monotone, que ce soit en termes de psychologie des personnages ou de la narration mais c'est suffisamment court pour n'être pas pesant. Un petit roman chouette, mais pas autant que 20.000 lieux sous les mers !