Depuis les attentats, les grands médias maîtrisent à merveille l'info en continu pour conter leurs guerres avec nos morts et pour glisser, ici et là, d'autres informations.
Dernièrement, il s'est produit un truc digne de Père Ubu que les médias dominants n'ont pu omettre malgré le contexte des jeux olympiques. En l'occurrence, le gérant d'un commerce situé dans un centre commercial doit payer une amende de plus de 180.000 euros parce qu'il n'a pas ouvert le 14 juillet dernier ! [1]
Pour la petite histoire, le directeur du centre commercial et ce restaurateur n'ont pas la même analyse du règlement intérieur du centre commercial, l'un calculant l'amende par mètre carré et par tranches de 5 minutes, l'autre un montant forfaitaire à la journée... A priori, le grand chef a voulu faire un exemple pour empêcher d'autres "petits" commerçants de goûter aux loisirs un jour férié !
Il exige que le commerçant acquitte une amende excessive et dissuasive à valeur d'exemple parce qu'il est vital pour l'enseigne de la grande distribution que les petits commerces implantés à ses abords aient les mêmes horaires qu'elle. En effet, si ces derniers n'ouvrent pas dimanches et jours fériés, le centre commercial risque de devenir aussi attractif qu'un centre ville vidé de ses commerces populaires...
Il ressort de cette histoire que le volontariat des salariés ou des "petits" commerçants pour travailler le dimanche ou un jour férié est une arnaque qui ne résiste pas aux faits.
Mais, c'est le monde merveilleux que Hollande, Sarkozy et Le Pen veulent nous imposer. Décidément, l'enfer est pavé de bonnes intentions...
Note
[1] une information découverte sur twitter grâce à Pourrito