Une bonne nouvelle de la justice et pour les femmes après la désastreuse décision à l'encontre de Jacqueline Sauvage en début de semaine.
Parlant d'un "abus de droit", la section locale de la Ligue des droits de l'Homme conteste la décision du maire de Cannes d'interdire le burkini, ce maillot de bain recouvrant tout le corps, sur les plages de la ville. Le collectif contre l'islamophobie en France s'apprête à poursuivre David Lisnard dont porte sur l'interdiction, à compter du 28 juillet et jusqu'au 31 août "d'accès aux plages et de baignade à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité, respectant les règles d'hygiène et de sécurité des baignades adaptées au domaine public maritime, ainsi que le port de vêtements pendant la baignade ayant une connotation contraires à ces principes."
La demande de la triste LDH se trompant en l'espèce de plus en plus de combat avec une inversion perverse des processus de violence et de son complice le CCIF de fait qui ne se trompe pas d'objectif dans son combat contre la laïcité et la liberté de conscience à été rejetée par ordonnance hier samedi 13 août. Cette affaire révèle maintenant la collusion entre la LDH bien noyautée et le CCIF. Je me réjouis en tant que laïc que les provocations se voient aujourd'hui opposer une résistance. Une bonne nouvelle aussi pour les femmes dans notre société émancipatrice.
M. Lemaître, juge des référés, ne retient pas le caractère d'urgence car "les requérants ont saisi le juge des référés le 12 août pour contester l'arrêté du maire de Cannes du 28 juillet (...)"
Il note que "sont respectées les dispositions de l'articles 1er de la Constitution ("La France est une République laïque"), qui interdisent à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s'affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers."
Enfin, l'ordonnance de référé précise que "dans le contexte d'état d'urgence et des récents attentats islamistes survenus notamment à Nice il y a un mois, l'affichage de signes religieux ostentatoires (...) en l'espèce sous la forme de tenues de plage affichant leur religion, sont de nature à créer ou exacerber des tensions parmi les nombreux usagers du domaine maritime, de toutes confessions, qui fréquentent les plages de Cannes au mois d'août, et un risque de troubles à l'ordre public (...)"