Les intimidations et les harcèlements contre les chrétiens s’accentuent en Kabylie. En plus des condamnations rien que pour la pratique de leur religion, dans les milieux professionnels les chrétiens subissent une pression terrible de la part de leur responsables
« Je travaille à la wilaya de Tizi Wezzu, mon responsable me demande des tâches supplémentaires que d’habitude. Il veut me pousser à la porte. Une autre collègue, de confession chrétienne comme moi, m’a affirmé la même chose. C’est là qu’on a compris que les fonctionnaires de confession chrétienne sont la cible de l’administration », nous témoigne un administrateur qui dit travailler au siège de la wilaya de Tizi Wezzu depuis plus de 20 ans, mais ces derniers temps il subit les affres de ses responsables hiérarchiques.
Une enseignante de la nouvelle ville de Tizi Wezzu dans une école primaire a été convoquée par son directeur. « J’assure tous les cours de programme scolaire à mes écoliers y compris ceux de l’éducation islamique et l’apprentissage du coran, peut être mieux que les enseignants musulmans.
Mais mon responsable trouve que je néglige le côté religieux aux élèves, ce qui est faux. Il veut me muter vers une autre école ce qui est injuste, surtout que je suis mariée et je n’habite pas loin de l’école ou je travaille », nous confie une autre enseignante chrétienne.
Ce genre de pression s’est multiplié sur les pratiquants chrétiens. Par ailleurs, il est juste utile de rappeler que les chrétiens kabyles ne sont pas tous du MAK. Ils sont de divers tendances politique et les idées reçues qu’ils sont des militants de MAK et fausse.
Lounès B
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