Comment cela se présente-t-il ? Les feuilles ou matrices constituées d’écailles de poisson tout à fait visibles, forment un échafaudage riche en oméga-3, qui contribue à réduire l’inflammation et à prévenir l’infection, sur lequel les cellules vont se reproduire, former du tissu humain qui finit par se substituer à la » peau de poisson » et devient enfin utilisable pour la greffe. Aucun traitement antiviral n’est nécessaire, ajoutent les chercheurs, car il n’existe pas de virus chez la morue transmissible à l’Homme !
De la peau de poisson à la peau du patient : le matériau de base, la peau de poisson, est séché, conditionné et stocké, si nécessaire coupé pour être mis au format de la plaie, puis plongé dans l’eau pendant 30 secondes pour être réhydraté. La matrice est alors placée à l’intérieur de la plaie recouverte ensuite par un pansement secondaire. Au fil du temps, la greffe de peau de poisson se dissout lentement et est remplacée par le propre tissu du patient.
Réduire le risque d’amputation : de nouvelles données issues de 7 patients souffrant de plaies chroniques de la jambe traités à l’hôpital Danderyds à Stockholm, montrent un taux de cicatrisation de 87%. Alors qu’aucune de ces plaies n’avaient répondu au traitement standard. L’un de ces participants, une femme présentant une plaie chronique depuis 20 ans a pu ainsi éviter l’amputation. Un autre participant est parvenu en 3 mois à la cicatrisation d’une plaie chronique ancienne de 6 ans.
Si le dispositif déjà approuvé au Royaume-Uni et dans certains Etats américain doit encore trouver » son marché « , il ouvre une nouvelle voie, plus large, dans les soins de plaies et de la peau, celle des huiles de poisson et des oméga-3.
Sources : EWMA et Communiqué Kerecis May, 2016 Application of Fish Skin to Open Wounds Improves Healing High-Impact Trial Results of Fish Skin Wound Treatment Presented at Major European Wound Conference
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