Marsi - Photo Martine Doyon
Patrick Sénécal
Photo : Karine Davidson-Tremblay
Pendant que j’étais à l’activité « Raconter entre deux âges », volet pour les adolescents, entre deux rencontres, je suis allé rejoindre Marsi qui était à dessiner dans notre auto. Il me dit tout de go, une dame est venue me voir et m’a demandé si j’étais Patrick Sénécal. J’ai tout à coup bien regardé mon chum réalisant que, en effet, il ressemble à notre spécialiste de l’horreur. On peut d’autant plus s’y méprendre que Patrick Sénécal était attendu pour la troisième rencontre*. *J'en parlerai sous peu
L’Apocalypse en retard
Après le Café « Apocalypse du paysage », ce fut la Grande entrevue avec Jocelyne Saucier. Vers la fin, à la période des questions, une averse s’est mise à tomber tellement fortement que même en gueulant dans le micro, plus personne ne s’entendait. Je me suis mise à rire en même temps que certaines autres personnes. Je ne sais pas si, comme moi, elles ont pensé que le grand succès de cette auteur est « Il pleuvait des oiseaux » et que nous étions au cœur du thème « Habiter le paysager ». En tout cas, la sensation était nette et limpide : nous habitions le paysage et il pleuvait des cordes.
Épreuves
J’ai voulu faire dédicacer « La fiancée du facteur » à Denis Thériault, cet auteur dont je tire une fierté de me prendre pour son ambassadrice. Je lui ai présenté mon exemplaire de presse qui était une épreuve hors commerce, où il est étampé à l’intérieur « Épreuves ». Il en n’avait jamais vu l'apparence, étant en Angleterre quand ils sont sortis. Il a comparé avec le vrai exemplaire et l’a trouvé très bien fait. Vous imaginez combien j’étais contente de lui montrer une nouveauté, les rôles étant enfin inversés !
Première fois
Lors du Café « Apocalypse du paysage », j’étais assise à côté d’une dame, une bibliothécaire. C’était sa première fois. Elle avait choisi le forfait du dimanche parce qu’il y avait une de ses écrivaines préférées : Jocelyne Saucier. Je suis toujours émue de rencontrer des personnes qui en sont à leur première fois, elles affichent une candeur, n’ayant aucune idée de ce qui les entend : une dépendance à vie. D’ailleurs, j’ai été reçu par une bénévole pour réclamer ma cocarde de presse et elle s’est empressée de me dire « C’est votre première fois, n’est-ce-pas ? ». Oui, c’est la douzaine fois que c'est ma « première fois ».
Le fictif, c’est vrai
Jocelyne Saucier, oui j’y reviens à cette grande dame de la fiction. Elle en a profité pour préciser, pensant probablement à la vague d’autofiction, qu'elle affectionne la fiction à l’état pur. Durant l’entretien, elle a tenté de convaincre l’assistance que des familles de 22 enfants, cela existe en Abitibi. « Cela existe, vous savez ! », nous assurait-elle en nous regardant. Quand est venu le moment des questions, il y eut trois personnes qui, à tour de rôle, se sont présentées comme étant nées d’une famille de 20 enfants et plus. L’auteure a écarquillé les yeux autant que les oreilles. Elle n’est finalement pas tant dans la fiction qu’elle le pense avec Les héritiers de la mine.
Verte jalousie
J’ai l’habitude de montrer mes photos en primeur à Marsi. Je les fais dérouler quand tout à coup, je vois ses traits se figer… je le regarde et regarde ce qu’il regarde : la chemise de Tristan Malavoy. C’est que Marsi est un animalier, ou un St-François d’Assise comme vous voulez, alors il a commencé à dessiner une collection d’animaux à la plume*. Du premier coup d’œil, vous allez comprendre pourquoi il s’est tout de suite dit : « Je veux cette chemise ! ».*je vous montrerai sa collection un de ces jours
Cocasseries picturales
Qui a une fleur dans les cheveux ?
Claudia Larochelle
Deux têtes valent mieux qu'une
Qui applaudit qui ?
Kim Thùy et Denis Thériault
Je lis debout
Attachons nos cheveux pour ...
... mieux entendre