Un soir, nous avons entendu du bruit provenant du jardin. A première vue, il n'y avait rien d'anormal par la fenêtre, mais une vingtaine de minutes plus tard, Ilana s'est mise à aboyer de manière grave, comme si elle menaçait un éventuel intrus. Ceci n'étant pas dans ses habitudes, nous avons conclu qu'un rôdeur devait être dans notre jardin.
Etant peu rassurée et ne connaissant alors pas bien les failles de sécurité de la maison, j'ai fait appel au service de technoprévention de la police de notre ville. Un agent est venu visiter la maison et a formulé un certain nombre de recommandations. Ce service de conseil est gratuit et certaines astuces sont faciles et peu chères à mettre en oeuvre.
Le but n'était pas de transformer ma maison en une forteresse inviolable, mais de limiter les risques de cambriolage et de rendre plus difficile l'accès à la maison aux intrus.
Parmi les conseils donnés :
- remplacer les poignées de fenêtre du rez-de-chaussée par des poignées fermant à clé (il va de soi qu'il ne faut pas laisser de clé dessus !). Ainsi, même s'il brise une partie de la vitre, le voleur ne peut pas ouvrir le châssis pour entrer ou sortir par là ;
- ajouter un deuxième clapet à la porte de la terrasse afin d'empêcher un cambrioleur de la faire basculer ;
- percer un des rails d'ouverture de la porte du garage et y glisser une vis de type parisienne lorsque l'on part pour une longue durée, ainsi la porte restera bloquée ;
- mettre une lampe avec détecteur de mouvement au-dessus de la terrasse. Ainsi, le rôdeur sera à la vue de tous ;
- faire placer une alarme avec détecteur de mouvement et information sur les réductions d'impôts possibles ;
- faire une demande écrite au commissariat de quartier, 15 jours avant de partir en vacances, afin qu'ils viennent vérifier la maison durant notre absence.
J'ai suivi une bonne partie de ces conseils et je dois avouer que depuis cette visite, je me sens bien plus en sécurité chez moi.
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