Le 17 août 2016, Star Trek Beyond inondera les écrans de vos cinémas. Ce troisième opus de la nouvelle franchise ne sera pas, pour la première fois, menée par J.J. Abrams parti travailler sur le 7ème épisode de Star Wars. A sa place, c'est le scénariste des deux premiers volets Roberto Orci qui devait prendre le fauteuil de réalisateur mais ce dernier quittera également l'aventure et ce sera finalement le réalisateur de Fast & Furious 6, Justin Lin, qui sera l'heureux élu.
Une aventure toujours plus épique de l'USS Enterprise et de son audacieux équipage. L'équipe explore les confins inexplorés de l'espace, faisant face chacun, comme la Fédération toute entière, à une nouvelle menace.
Après deux films mettant en place la nouvelle équipe, l'Enterprise quitte la terre pour une mission aux confins de la galaxie. Cet univers était parfait pour les développeurs de la technologie BARCO Escape afin de proposer des séquences exclusives.
Kesako?
Cette technologie révolutionnaire combine trois projecteurs de cinéma numérique et trois écrans - un écran frontal flanqué de part et d'autre d'un écran formant un angle. Barco Escape crée une extraordinaire présentation panoramique qui immerge les spectateurs dans le film.
Barco et le groupe Kinepolis sont associés dans cette aventure depuis 2014 et ont déjà présenté deux films dans cette conception : The Maze Runner 1 et 2 ( Le Labyrinthe). A l'époque, seuls 7 minutes étaient diffusées dans cette configuration. Ici, ce sont 22 minutes qui sont proposées et un film entièrement réalisé en 3 caméras est en tournage actuellement. La volonté du leader du cinéma numérique est de proposer 12 films (soit 1 par mois) aux salles s'étant équipées du système de projection inédit et innovant.
Pour le spectateur, il lui faudra débourser un peu plus que le prix du billet traditionnel. Cette hausse peut aller de 2 euros en Belgique à 5 voire 9 euros à l'étranger.
Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?
Et bien, je n'en suis pas certain ! D'abord, il vous faut être extrêmement bien placé pour apprécier le système. Plutôt dans les 5 premiers rangs et si possible au centre de la rangée pour une immersion totale ou plus loin (mais pas trop) afin de profiter de l'ensemble des images sans devoir tourner votre tête à gauche ou à droite pour voir ce qu'il s'y passe. En même temps, il ne s'y passe pas grand chose. L'action se déroule sur l'écran central, les deux autres écrans étant plutôt des ajouts pour augmenter l'effet. Dans Star Trek Beyond, je dois dire que ça fonctionne assez bien. Les 22 minutes en BARCO Espace ne sont pas une séquence mais plusieurs disséminées tout au long du film et le passage d'un à trois écrans fonctionne généralement très bien.
Enfin, Banco Escape nous permet d'éviter cette épouvantable et inutile 3D qui vous bousille les yeux.
Et l'histoire ?
Star Trek (2009) avait coûté 140 millions de dollars pour en rapporter 386 millions. Les recettes de Star Trek Into Darkness (2013) étaient montées à 467 millions pour un coût de 190. Star Trek Beyond a, quant à lui, coûté 185 millions de dollars et devrait divertir un large public avec un scénario qui se rapproche de la série originale. Personnellement, je n'aime pas l'acteur (Chris Pine) qui joue le rôle de James T. Kirk. Je ne le trouve pas charismatique. Par contre, très heureux de retrouver les personnages de Spock (Zachary Quinto), de Montgomery " Scotty " Scott (Simon Pegg) et l'acteur anglais Idris Elba qui interprète le méchant Krall.