Je ne pensais alors pas que j'aurais l'occasion de le vérifier in situ aussi vite. Et je vous recommande d'entreprendre de telles découvertes. La région est belle, verte. On y mange bien (par exemple dans ce restaurant authentique de Chambéry) et les habitants sont accueillants.
Demain je relaterai une balade gourmande sur la commune de Chignin. Pour le moment nous allons sillonner avec Michel Bouche, directeur du Comité Interprofessionnel des Vins de Savoie, deux terroirs, situés juste de l'autre coté de la vallée, Apremont et les Abymes, totalement emblématiques de ce que l'on sait de la Savoie.
Le sol de marnes calcaires (essentiellement), de grès et d'argiles, donne au vin son gout typique de pierre à fusil. Cela étant le vignoble existait bien avant. On trouve trace de la réputation du vignoble de Saint André dès le II° siècle avant Jésus-Christ. Et ce seraient les Croisés qui auraient rapporté quelques ceps d'Altesse, un cépage autochtone de Savoie.
Je vous invite à cliquer sur "plus d'info" pour suivre le déroulé entier de la balade et bien sur aussi sur la première photo pour regarder les clichés en diaporama plein écran.
Nous roulons à une altitude d'environ 500 mètres dans une mosaïque de vignes ponctuée de "sartos", qui sont des celliers sous les maisons. Fort heureusement ce territoire est classé non constructible et demeure intact. Le seul "dérangement" est la profusion de lignes électriques haute tension et il faut ruser pour qu'elles ne biffent pas les photos.
Mon premier verre (je rassure ceux qui s'inquiéteraient que je n'ai pas consommé verre sur verre. Il s'agissait bien d'une dégustation, en toute modération, et avec crachoir à disposition) fut une Malvoisie 2013 dont je repère tout de suite le léger perlant.