Notre degré de bêtise

Publié le 08 août 2016 par Le Journal De Personne
Le premier degré :

C'est le règne animal. Sans bien, ni mal.

Le texte n'était pas encore écrit... le contexte suffisait

On n'entendait que les cris du sexe

Des singes en érection et des guenons en chaleur.

Et tout ce petit monde supportait fort bien les tensions entre attraction et répulsion qui se marièrent et firent beaucoup d'enfants qui finirent par devenir des hommes et des femmes.

Le deuxième degré :

C'est le règne moral. Avec bien et mal.

Le texte fut écrit et il fit beaucoup d'érudits.

Il dit que le singe préfère une guenon.

Il élit et choisit son élue.

Élection ou sélection surnaturelle.

Pour l'amour comme pour la haine le petit homme va surmonter son ADN

Se déprogrammer ou se reprogrammer pour manifester sa liberté... sa densité.

Le troisième degré :

C'est le règne idéal. Par delà le bien et le mal.

Il n'y a pas de texte mais une somme vertigineuse de prétextes...

Pas de faits, rien que des interprétations de faits.

Les hommes singes sont tour à tour analystes et analysés sous la sacro-sainte loi du hasard.

La vérité n'est pas vraie mais juste tenue pour vraie.

Bouleversement éthique et climatique : les singes sont en chaleur et les guenons en érection. Royale débandade !

Le quatrième degré :

Même pas la peine de vous le décliner. Il crève les yeux ou... les cieux

Puisqu'il s'agit du règne du religieux en vous précisant que même l'athéisme est une religion...

Une religion qui prend le singe pour Dieu.

Bon gré, mal gré, le progrès de la science a débouché sur le pire des regrets pour la conscience :

Nous nous sentons abandonnés.