Pourquoi j’ai commencé le « sans gluten » ?
Sujette à des fatigues qui me prenaient surtout l’après-midi à la fin de l’année 2015, j’ai commencé à me renseigner sur la fatigue chronique et c’est comme ça que je suis tombé sur pléthore d’articles sur les miracles du régime « sans gluten ». Ce régime m’a alors de suite semblé être le valeureux chevalier dont j’avais besoin pour retrouver du poil de la bête comme le dit l’expression. J’ai donc continué plus profondément mes recherches et j’ai progressivement supprimé le gluten. Sachant que je ne consomme que très peu d’aliments transformés, je n’en consommais déjà pas beaucoup ou alors sous forme complète, ce qui a grandement facilité sa suppression temporaire. Pour les personnes atteintes de la maladie de Cœliaque, la suppression du gluten est obligatoire, mais pour les personnes qui semblent juste mal le supporter une réduction est suffisante. Dans mon cas j’ai commencé par le supprimer pendant 3 semaines, 1 mois, pour voir si je ressentais des effets bénéfiques sur ma santé. Je peux vous le dire de suite, je n’ai pas ressenti grand-chose, mise à part une digestion un peu plus facile, mais vu qu’avant je n’en consommais pas beaucoup et que depuis que je suis devenue végétarienne, je n’ai quasiment plus de maux au ventre, la suppression du gluten n’a pas changée grand-chose.
Comment limiter/supprimer le gluten ?
C’est parfois un peu difficile car le gluten se cache dans de nombreux aliments, mais en remplaçant certaines céréales par d’autres, l’adaptation reste plutôt facile. Le riz (complet c’est mieux😉 ), le quinoa, le millet, le sarrasin, la polenta,…deviennent vos meilleurs amis en cuisine. Une envie de pâtes ? Il existe évidemment des pâtes sans gluten qui reste assez cher, pour limiter la facture, j’ai plutôt pris l’habitude de manger des vermicelles et nouilles de riz vendus en magasin asiatique. Les supermarchés et magasins bio ont de nombreuses gammes d’aliments « sans gluten » ( gâteaux, farines, pain,…), qui restent des produits bons mais souvent trop onéreux. Pour ce qui des gâteaux, l’alimentation sans gluten m’aura permis de découvrir plein de farines différentes, qui sont aux débuts difficiles à travailler mais au fur et à mesure des essais, on commence à bien les apprivoiser !
Aujourd’hui où j’en suis ?
J’ai suivi plus ou moins strictement ce régime « sans gluten » pendant à peu près 3/4 mois, et j’en ressors avec de nombreux points positifs même si je dois me l’avouer j’ai la chance de ne pas avoir de soucis particulier avec le gluten. Je favorise toujours la version complète d’une céreale à sa version simple qui est beaucoup plus raffinée et sans grand intérêt nutritionnel. J’ai découvert le petit déjeuner qui me correspond parfaitement et que je ne me lasse pas de manger quasiment chaque matin ( je vous le présente prochainement c’est promis ! ). Je commence enfin à maîtriser les différentes farines sans gluten et c’est un pur bonheur que de goûter de nouvelles saveurs. Cela vaut aussi pour toutes les céréales que j’ai découvertes et qui permettent de changer de l’inlassable pâte-riz qu’on mange traditionnellement. Aujourd’hui je remange donc du gluten en petite quantité et le plus souvent complet, cela pour plusieurs raisons, déjà suivre ce genre de régime tout de même assez contraignant quand on n’a pas de réel problème avec le gluten ne sert pas à grand-chose même si je continue à croire que limiter sa consommation ne peut avoir que des aspects positifs sur la santé. De plus, dans la vie de tous le jours, surtout dans sa vie sociale, on ne peut pas imposer aux autres notre régime alimentaire et quand on est comme moi déjà végétarienne et quasiment végétalienne et qu’on dit aussi qu’on ne mange pas de gluten autant vous dire que vous passez pour le casse-pied de service😀. Troisième raison et qui est pour moi la plus importante, j’ai beaucoup de mal à m’enfermer dans des restrictions qui ont tendance à tourner à l’obsession, j’ai donc préféré le réintroduire de manière modérée dans mon alimentation plutôt que de me culpabiliser en mangeant un bout de pain comme si c’était un poison qui aillait me tuer.
Les leçons que j’en ai tiré ?
Il est bon de faire ses expériences par soi-même et de savoir faire marche arrière quand on se rend compte que cette alimentation n’est pas pour nous. Avec la nourriture, il n’y a pas de règles, chacun réagit différemment selon son corps et son mental. Personnellement, j’en ai tiré beaucoup de bien et aussi du moins bien, comme souvent dans la vie, les choses sont nuancées, le gluten n’est certainement pas le diable ( sauf pour les personnes atteintes de la maladie de Cœliaque ), mais vu comment il est souvent trafiqué par les industriels, il vaut mieux s’en méfier et privilégier des aliments complets qui sont encore riches en nutriments et en fibres. Je vous conseille donc de tester par vous-mêmes pendant quelques jours l’alimentation sans gluten et de voir si cela règle certains de vos soucis. Il n’y a pas de meilleure leçon que celle que l’on tire par soi-même !