mourante :
les ailes sont trop chères et j’ai
perdu mon auréole en regardant
voler des soucoupes fragiles.
Voici ce qu’elle a dit,
je crois.
Je ne suis pas très sûr.
Je la regardais,
j’étais égaré dans ce paysage immense
et quand je suis rentré à bicyclette,
je crois que les rayons pleuraient.
***
Lucien Noullez (né à Etterbeek, Belgique en 1957)