Un matin, je l’ai vue assise en face de moi dans le wagon de métro qui me ramenait du lycée. J’ai tout de suite compris qu’elle serait ma femme. Sa poitrine était grosse, je me la figurais ferme, avec des aréoles d’un beau rose. Sous son pull, il me semblait que le ventre était plat, élastique, et qu’il se terminait par une pilosité abondante. J’imaginais son sexe chaud, sec, collé au sous-vêtement. Quand elle s’est levée et qu’elle est descendue sur le quai, je l’ai suivie. Elle a pris la rue St-André-des-Arts, elle s’est arrêtée pour acheter un croissant. Elle a bifurqué, et elle a débouché boulevard St-Germain. Elle est entrée dans une boutique. Je n’ai pas osé lui emboîter le pas, je suis resté un moment à l’épier devant la vitrine. Il n’y avait encore aucune cliente, elle rangeait des robes sur des cintres. Quand j’en ai eu assez d’être debout, je me suis installé à la terrasse vitrée d’un café voisin et j’ai attendu de la voir ressortir. Elle n’est apparue qu’à dix-sept heures trente, je l’ai prise aussitôt en filature.