Que nous disent ces formes ? Elles révèlent une architecture, une ossature, dans leur plus strict dénuement. Ce qui reste quand on a tout enlevé…N’y a-t-il donc plus rien à voir ?On pourrait imaginer l’œuvre fade, trop minimaliste, triste… Mais c’est au contraire un flamboiement de couleur, de matière, quelque chose de charnu, carné, incarné, une sorte de «crème » qui donne à l’artiste cette envie de «tout croquer »...Par la meurtrière on aperçoit créneau et fanion, le fou du roi et le chevalier errant… Par la meurtrière on aperçoit Olivier ROCHEAU. C’est une lecture amoureuse Moyen âge…colorée, acidulée, à croquer, en même temps qu’elle impose silence et contemplation. Les deux. Olivier ROCHEAU est dual.Boris Leroy-Durand. [Avril 2015]