Décidément, nos clubs ne tirent pas les leçons de leurs mauvaises expériences. Ils sont confrontés à chaque intersaison à l'absence des sparring-partners dignes de ce nom, mais leurs dirigeants continuent à faire confiance aux organisateurs de stages.
Les équipes algériennes ayant opté pour la Tunisie pour la préparation pré-compétitive ont vécu diverses fortunes. Excepté l'ESS, qui n'a pas attendu que l'organisateur du stage lui trouve des sparring-partners, tous les autres clubs ont hypothéqué leur préparation à cause du manque du professionnalisme des organisateurs. Pis encore, l'irresponsabilité de certains d'entre eux, à l'image de celui qui a organisé le stage du Mouloudia d'Alger, a failli provoquer une vive polémique entre les responsables mouloudéens et leurs homologues de l'Esperance de Tunis. Heureusement que le président de l'EST, qui entretient de bons rapports avec l'agent de Belaili, a privilégié la voie de la sagesse en l'appelant pour lui dire qu'il n'a rien compris aux accusations de Menad et de Ghrib et que dans le programme de préparation de son équipe, il n'a jamais été question d'une rencontre face au MCA. L'organisateur du stage a induit en erreur les Mouloudéens en leur disant que la direction de l'EST a fait machine arrière à la dernière minute. Il n'y a pas que le MCA qui a été floué par l'organisateur puisque même la JSK se retrouve pratiquement dans la même situation.
Faute Concernant la responsabilité, elle n'incombe pas aux organisateurs des stages, puisque même les dirigeants de nos clubs en ont leur part. S'ils avaient pensé à tout avant le départ de leurs clubs en Tunisie, ils ne se retrouveraient pas dans cette situation. La preuve, les responsables de l'ESS ont arrêté le programme des matches amicaux avant même de rallier la Tunisie. Le président Hamar a envoyé une missive signée par lui même à la direction de l'EST, laquelle a accepté d'affronter l'ESS sans aucun problème. D'ailleurs, le président Bounouar a fait part du professionnalisme de Hamar à l'agent de Belaili. Les responsables de la JSK regretteront sûrement d'avoir placé leur confiance en l'organisateur du stage pour la programmation des matches amicaux. Il leur avait promis d'affronter les grandes équipes tunisiennes à l'image de l'EST, l'Etoile et Sfax, mais ce n'était que des promesses. Il leur a programmé le deuxième match face amical face à une sélection africaine composée de joueurs chômeurs résidant en Tunisie, ce que l'entraîneur Mouassa n'a pas du tout apprécié. Irrité par cette manière de faire, il a refusé de jouer mercredi dernier contre une autre sélection africaine, estimant que la JSK est un grand club et qu'elle ne doit pas jouer contre des chômeurs.
Solution Pour que nos clubs réussissent leurs préparations d'intersaison, ils ne doivent rien laisser au hasard. Ça ne coûte rien aux dirigeants de prendre attache avec les responsables des équipes qu'ils souhaitent affronter en Tunisie au lieu de charger des organisateurs qui ne cherchent qu'à se faire le maximum d'argent, pour leur trouver des sparring-partners. Le professionnalisme commence par là et ça ne demande pas une fortune pour programmer des matches amicaux contre des équipes respectables. C'est pour cela que la plupart des équipes qui prétendent à l'intersaison jouer le titre se contente du maintien à cause entre autres de la mauvaise gestion de la période pré-compétitive.
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